mercredi 9 avril 2008

Loi sur les OGM ..... l'assemblée nationale dit OUI


Honte sur notre gouvernement !!!!
Malgré une volonté nationale de se protéger des OGM,
Notre gouvernement préfère vendre nos parcelles cultivables aux grandes firmes biotechnologiques !!!

quand allons nous voir arriver le Logo de Monsanto sur le drapeau français ?
la loi a été votée à 249 voix contre 228,

mais alors qui sont les 249 irresponsables ?

PARIS, 9 avr 2008 (AFP). Dix députés UMP ont voté contre et 31 autres se sont abstenus sur le projet de loi sur les OGM, adopté de justesse (249 voix contre 228) mercredi lors d’un vote solennel où 15 voix du PS et une du PCF ont manqué à l’appel.
Selon l’analyse du scrutin, communiquée par les services de l’Assemblée nationale, 245 députés UMP (sur 316) ont voté en faveur de ce texte. Près d’un élu UMP sur quatre n’a donc pas approuvé le projet de loi.
Dix députés UMP (Jean-François Chossy, Dino Cinieri, René Couanau, François Grosdidier, Christophe Guilloteau, Jacques Le Nay, Damien Meslot, Yves Nicolin, Daniel Spagnou et François Vannson) ont voté contre.
31 autres se sont abstenus, dont Dominique Dord, Etienne Pinte, Lionnel Luca, Jacques Remiller et Marie-Jo Zimmermann, et 26 n’ont pas pris part au scrutin.
Au Nouveau Centre, quatre ont voté pour (Maurice Leroy, Jean Dionis du Séjour, Rudy Salles et Marc Vampa), un contre (Pierre Lang), les autres s’étant abstenus (10, dont Philippe Folliot et François Sauvadet) ou n’ayant pas pris part au vote (7).
Quatre élus non-inscrits ont également exprimé un vote négatif: François Bayrou et Jean Lassalle (MoDem), de même que Thierry Benoît et Véronique Besse.
Côté PS, tous les députés qui se sont exprimés ont voté contre, mais 15 sur 205 n’ont pas pris part au scrutin: c’est le cas notamment de la porte-parole du groupe, Aurélie Filippetti, de Manuel Valls, de Jérôme Cahuzac, de Michel Destot ou encore de Jean-Christophe Cambadélis.
Au groupe GDR (PCF, Verts), 23 députés sur 24 ont voté contre. Un seul, Jacques Desallangre, n’a pas participé au scrutin mais a fait savoir qu’il voulait émettre un vote négatif.


pour plus d'info voici l'article parru sur le site de Greenpeace:

Paris, le 9 avril 2008. Greenpeace déplore l’adoption cet après-midi du projet de loi sur les OGM lors d’un scrutin solennel à l’Assemblée nationale. Le texte condamne à terme l’ensemble de la production agricole française à la contamination et définit un régime de responsabilité complètement défaillant. En votant une loi génétiquement modifiée au profit d’une poignée d’industriels, la majorité UMP est manifestement passée à côté de l’histoire et de la volonté des Français. La croisade du sergent-chef Copé contre une secrétaire d’Etat coupable de « soutien » au seul amendement limitant la contamination ne fait pas honneur à la vie démocratique française.

« Comme au Sénat, la frange la plus rétrograde de la majorité UMP s’est allégrement assis sur le Grenelle, sur le principe de précaution, sur la directive européenne qu’elle était censée traduire en droit français et sur le souhait des citoyens ! s’indigne Arnaud Apoteker, de Greenpeace France. Pis, si l’on en croit les déclarations vengeresses de M.Copé, le seul vrai amendement de protection adopté pourrait être remis en cause au Sénat dès la semaine prochaine, lors de la seconde lecture. Nous regrettons que les députés UMP les plus éclairés, comme M.Grosdidier, n’aient pas été plus entendus par leurs collègues. L’agriculture française et l’environnement sont sacrifiés sur l’autel de quelques profits industriels. C’est une honte. »

Dans ce contexte, Greenpeace ne peut se réjouir des amendements adoptés ces derniers jours. Non contraignants, ils sont pour la plupart des amendements « cosmétiques », de façade, destinés à faire croire aux français que leurs inquiétudes légitimes ont été entendues.

Par exemple, la disposition qui limitait la liberté d’expression des membres du futur Haut Conseil des biotechnologies avait été ajoutée en février par la frange la plus conservatrice des sénateurs. Sa suppression tient donc du minimum syndical. Quant à l’amendement qui dispose que les parcs naturels “peuvent” exclure la culture d’OGM, “avec l’accord unanime des exploitants agricoles concernés”, il constitue une véritable supercherie, l’unanimité étant impossible à atteindre…

Le sans OGM est nié. Au terme de 6 jours de débat, le législateur ne s’est pas prononcé sur la nature du sans OGM. Celui-ci reste donc défini par une contamination à 0.9%. Sans OGM, c’est donc avec un peu d’OGM… Un comble pour une loi dont l’objectif, selon la directive 2001/18, devait en être la protection.

Un régime de responsabilité défaillant est par ailleurs entériné. L’agriculteur conventionnel ou bio devra se débrouiller seul avec sa contamination. Le champ de responsabilité issu du transport ou du stockage, qui est le plus important, n’est pas pris en compte et le niveau de d’indemnisation prévu, basé sur la dépréciation des prix, est tout simplement ridicule par rapport à la réalité des contaminations.

Le seul amendement responsable voté est le n°252 permettant la protection des filières de qualité sans OGM. Mais il est fort à craindre que les « cosmétiques » adoptés par l’Assemblée nationale permettent de légitimer au Sénat sa suppression alors que ses objectifs -la pérennité des AOC françaises- sont pourtant si évidents que l’on ne voit pas bien au nom de quoi la majorité UMP pourrait se permettre de les contester. Refus d’étiquetage des produits animaux nourris aux OGM, refus de l’implication des collectivités locales, refus de l’information publique en temps et en heure ou encore confidentialité des dossier d’évaluation éclairent par ailleurs l’intention de la majorité UMP : imposer des OGM partout et en cachette.

Le concours de lâcheté et d’irresponsabilité active a bien eu lieu. M.Copé en sort grand vainqueur. La croisade du sergent-chef de l’UMP contre une secrétaire d’Etat, coupable de « soutien » au seul amendement limitant la contamination ne fait pas honneur à la vie démocratique française. Au palmarès général, c’est donc à lui que Greenpeace remettra son Monsanto d’or.

Texte de loi ou acte de vente à Monsanto ? La veille du début d’examen de la loi à l’assemblée, Greenpeace interpellait à son siège l’UMP pour savoir si, comme le déclaraient certains parlementaires, elle était bel et bien contaminée par Monsanto…. Les dernières affirmations du député Copé et du Premier Ministre F.Fillon répondent sans ambiguité, justifiant par là même la défiance des citoyens vis-à-vis de la classe politique.

« L’Assemblée nationale vient de rédiger l’acte de vente de l’agriculture française à Monsanto, conclut Arnaud Apoteker. Le Premier Ministre est le premier à vouloir le signer. Les sénateurs trouveront-ils le courage d’afficher un autre visage ? »

Ce scrutin, caractérisé par une très courte majorité et une abstention inhabituelle, témoigne par ailleurs du manque d’unanimité et de la mauvaise conscience des députés UMP sur la ligne définie par M.Copé et la frange la plus extrémiste du parti. Greenpeace en appelle maintenant au Président de la République : l’intérêt général doit passer avant les intérêts des firmes semencières et la politique politicienne.



Source: Greenpeace

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je constate combien la dégradation de notre planète, de notre mode de vie et de l'avenir, en général vous tient à coeur. La consultation de mon blog vous prouve combien j'y suis sensible également.Mais tant que les intérêts particuliers l'emporteront sur l'intérêt général, il ne faudra pas attendre une amélioration!
Bonne continuation.
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