mercredi 25 juin 2008

Philippe Starck se lance dans les éoliennes


Après avoir lancé une gamme d’aliments biologiques, Philippe Starck s’attaque aujourd’hui à l’éolienne. Lors de la manifestation Greenergydesign à Milan, le designer français a fait sensation en présentant une éolienne individuelle bon marché. Pour y parvenir, il s’est associé à la firme italienne Pramac, un fabricant de groupes électrogènes. Esthétique, discrète, moderne et biensûr design, elle est surtout abordable avec un prix estimé oscillant entre 300 et 400 euros.
La mini éolienne en polycarbonate à moteur intégré peut permettre de produire, selon le modèle, entre 10 et 60% des dépenses énergétiques d’un foyer. Réalisée dans un matériau ultra-léger, reliée à un accumulateur qui produit de l’énergie électrique, elle est très facile à utiliser. Sa commercialisation est prévue pour septembre prochain.

Avec cette éolienne, Philippe Starck a pour ambition d’entrer dans le combat écologique avec des actes de réelle économie et de production d’énergie. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’il a créé il y a quelques mois, en partenariat avec le groupe italien Pramac, un département de haute technologie pour “démocratiser” l’énergie. Le designer aurait également le projet, toujours avec Pramac, d’une voiture électrique et de bateaux totalement solaires ou hybrides solaire-hydrogène, « abordables et très sexy », ainsi que des panneaux photovoltaïques transparents sur lesquels on pourra imprimer des dessins…

lundi 23 juin 2008

Consommer Bio


vous avez envi de consommer autrement ....
Allez visiter ce site

Le monde Bio

mercredi 18 juin 2008

Consultation Nationale, l'eau c'est la vie


L'État lance une consultation Nationale sur le devenir de l'eau aux alentours de 2015.

Le questionnaire est simplissime et les réponses "coulent" de source !

Mais je vous invite à aller le compléter

cela se passe ---------->ICI<---------

dimanche 15 juin 2008

Saez : Jeunesse lève-toi

Et si l'impulsion pouvait venir de là ....

jeudi 12 juin 2008

Du Co2 dans mon assiette

Voici un dépliant grand public nous expliquant l'impact de notre alimentation sur les gaz à effet de serre

vous pouvez le télécharger au format pdf
Cliquer ici !!

et voici différent articles parlant de se sujet :

Notre assiette, c’est 1/3 des émissions de gaz à effet de serre
Claude Aubert - Itw Métro, 13.05.08


Réduire sa consommation de viande pour combattre le réchauffement climatique
AFP, 13.09.07


Des kilos de CO2 cachés dans nos assiettes
Le Figaro, 18.04.07


Combien de kilomètres contient une assiette ?
Observatoire Bruxellois de la Consommation Durable, 2006


Les gaz à effet de serre passent à table
L’usine à GES, juin 2006


La fraise d’hiver
Terra economica, novembre 2006


L’épopée du yaourt aux pruneaux (Allemagne)
Wuppertal Institute -1994


Les consommateurs peuvent contribuer de manière considérable à la réductiondes impacts sur l’environnement
www.esu-services.ch, Mai 2004


Alimentation écologique : le plaisir d’une société durable
Etopia, novembre 2005


CO2 : l’Ademe au secours des transports de marchandises


Jus d’orange et pétrole...

Des petits Gestes pour diminuer son empreinte écologique

Voici quelques liens pour améliorer nos gestes quotidiens :

Faisons vite, ça chauffe ! Campagne de mobilisation nationale sur la maîtrise de l'énergie et le changement climatique, conduite par l'ADEME.

RAC-F - Réseau Action Climat France: les gestes éco-citoyens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.


et si avec tous ces petits gestes vous voulez encore faire plus, vous pouvez "compenser carbonne" vos différents trajets :

CO2 Solidaire

La première ville écologique en chine : Dongtan

D'ici 2020, la Chine devra construire 400 nouvelles villes. Devant faire face à des pénuries d'énergie, l'Empire du Milieu a lancé un projet de ville écologique qui naîtra en 2010 pour l'Exposition universelle de Shanghai. Le nom de la ville : Dongtan, située à l'extrémité orientale de Chongming, la troisième plus grande île chinoise, à l'embouchure du Yangzi Jiang au nord de Shanghai. Au début, la ville comptera entre 50 000 et 80 000 habitants et en 2040, 500 000 individus devraient y habiter. La Chine connaît une grande "révolution" industrielle, économique et sociale, engendrant des conséquences écologiques désastreuses ! Les Chinois ont réalisé que ce développement ne peut être viable que s'il est écologiquement durable !

Les travaux de cette "cité verte" ont commencé fin 2006. Elle va voir le jour au milieu des marais. Elle est construite de toute pièce pour respecter le concept 100% écologique. La société Arup élabore le site de Dongtan. Leur source d'inspiration : l'" écovillage"en Grande-Bretagne appelé Bedzed (Beddington Zero Energy Development). Les autorités chinoises l'ont visité : l'"écovillage" est composé de 82 logements et de 2300 bureaux et commerces dans la banlieue sud de Londres, fonctionnant sans énergies fossiles et sans rejets de CO2.

Les particularités du projet Dongtan

  • utilisation des énergies renouvelables : éolienne ou solaire,
  • agriculture biologique,
  • les ressources locales utilisées pour la construction,
  • piles à combustible pour les véhicules, transports en commun, scooters électriques et vélos, voitures polluantes interdites dans la ville, taxis fluviaux fonctionnant à l'énergie solaire,
  • du gazon et des plantes vertes recouvrent les toits pour l'isolation des bâtiments et le recyclage de l'eau,
  • huit étages maximum pour les immeubles,
  • pour les piétons, un espace six fois plus grand qu'à Copenhague.

mercredi 11 juin 2008

le problème ce n'est pas vous .....

Accord sur les émissions de CO2 en Europe


En Europe, les voitures particulières représentent 12 % des émissions de CO2. Pour freiner le changement climatique, l’Union européenne avait demandé aux constructeurs de réduire les émissions de chaque véhicule à 120 grammes par kilomètre d’ici 2005, contre 186 en 1995. L’engagement volontaire ayant échoué – la moyenne est aujourd’hui de 160 g —, la Commission prépare un règlement obligeant les constructeurs à parvenir à 130 g pour les véhicules vendus en Europe à partir de 2012. En cas de dépassement, des amendes seront infligées aux fabricants.

Un projet «discutable»

Mais ce projet, « suivi de près par les lobbies industriels », est « discutable et critiquable », estime Fabienne Keller, qui a remis hier un rapport d’information sur le sujet à la délégation pour l’Union européenne du Sénat, présidée par le Haut-Rhinois Hubert Haenel.
Elle regrette d’abord que la proposition ne reprenne pas le système français de bonus-malus « qui incite à l’achat de petits modèles économes en énergie et peu polluants, et permet de renouveler le parc automobile ». Loin de fixer une norme d’émission par véhicules, ou même par constructeur, le texte impose au contraire à l’ensemble des industriels d’atteindre une moyenne de 130 g. « Il prévoit même la possibilité pour les constructeurs de se regrouper artificiellement pour s’affranchir des contraintes de normes. Un fabricant de 4X4 pourrait théoriquement s’allier avec celui de la Smart. C’est un compromis plus que bancal », tonne Hubert Haenel. Les petits constructeurs (moins de 10 000 véhicules par an) sont par ailleurs exonérés.
Surtout, « le système de calcul des normes est trop favorable aux véhicules les plus puissants », juge Fabienne Keller : « Il a pour effet de ne pas faire payer le gramme de CO2 au même prix selon le poids des voitures, ce qui pénalise les constructeurs généralistes. Comme les pénalités sont fondées surtout sur le volume des ventes, un très faible dépassement sur la gamme généraliste entraîne des pénalités beaucoup plus fortes qu’un dépassement majeur sur des voitures puissantes mais au marché réduit. » Ce mode de calcul est le résultat d’un compromis avec les industriels allemands, désireux d’éviter la sortie de route pour les grosses berlines.

Source : Alsace.fr

et selon Greenpeace la france Brade le climat :

Paris, France — Greenpeace condamne l’accord franco-allemand annoncé lundi 9 juin par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel concernant la future réglementation européenne visant à limiter les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des véhicules particuliers. Leurs déclarations reflètent ce qu’on pouvait attendre de pire concernant l'efficacité des voitures et laissent augurer d'une éventuelle collaboration franco-allemande sur le nucléaire.

« Avec un tel deal, non seulement Nicolas Sarkozy lâche sur une réforme ambitieuse de l'industrie automobile en échange de perspectives commerciales pour Areva, déclare Anne Valette, de Greenpeace France, mais en plus, en une période de tension sur les prix du pétrole, il sacrifie le pouvoir d’achat des ménages, qui réclament des voitures peu gourmandes en carburant, au profit des intérêts financiers de quelques industriels de l’automobile. »

138 g/km au lieu de 120 g
La France devait défendre un texte à la hauteur du défi climatique, limitant les émissions de CO2 des voitures neuves à 120 g/km d’ici à 2012. Au lieu de cela, elle cède à la pression d’Angela Merkel, porte-drapeau de l’industrie automobile allemande, en prenant en compte des émissions évitées grâce à des « éco-innovations ». En clair, la réglementation va donner une large marge de manœuvre aux constructeurs qui seront autorisés à commercialiser des véhicules dont les moteurs émettront en moyenne 136 à 138g CO2/km, au lieu de 120 g/km.

« On est très loin de ce qu’il faut faire, affirme Anne Valette. Avec un objectif aussi faible, l’Union européenne risque de ne pas être en mesure de respecter les engagements de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre qu’elle s’est fixés dans le cadre du protocole de Kyoto. »

2012 n’existe plus
Deux éléments laissent penser que l’objectif de réduction des émissions de CO2 – même revu à la baisse – ne sera pas atteint pour 2012. D’abord, cet objectif risque de n’être appliqué que progressivement à l’ensemble de la flotte. Ensuite, au lieu d’introduire d’un système de pénalités dissuasives (150 € pour chaque gramme de CO2 supplémentaire pour chaque véhicule vendu), seule garantie que tous les constructeurs respecteront les nouvelles normes, la France et l’Allemagne se sont accordé pour différencier le montant des sanctions : ainsi, un léger dépassement de la norme ne sera que faiblement pénalisé.

2020 : objectif nul... La France se vantera sans doute d’avoir faire accepter à l’Allemagne la définition d’un objectif de long terme à 2020. Une victoire bien facile puisque cet objectif est défini ainsi : 95 à 110 g de CO2/km. Soit bien loin des 80 g que Greenpeace réclamait et sachant que le Parlement européen avait déjà proposé 95 g ! Avec l’accord franco-allemand, l’UE a toutes les chances de sortir de la fourchette préconisée par l’Agence européenne de l’environnement, qui estime que l’Europe soit se doter d’une limitation de 80 à 95 g/km en 2020 pour être en mesure de respecter ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. « En octobre dernier, à l’issue du Grenelle de l’environnement, la France s’était engagée à défendre 120 g de CO2/km. Mais le président de la République a prouvé hier que son engagement en faveur de la lutte contre les changements climatiques n’était qu’un beau discours, rappelle Anne Valette. Sur ce dossier majeur, l’échec est patent. Voilà qui promet pour la présidence française de l’Union européenne ! En attendant, Greenpeace va pousser les autres États membres de l’UE et les parlementaires européens à rejeter ce compromis déplorable. »


Source : Greenpeace



jeudi 5 juin 2008

Alerte Nucléaire en Europe


La Commission européenne a diffusé aux médias, mercredi 4 juin, un message d'alerte nucléaire, après un incident survenu dans la centrale de Krsko, en Slovénie. Cette initiative, qui constitue une première, a suscité l'inquiétude et a mobilisé les agences nationales de sûreté nucléaire, aussitôt assaillies par les rédactions. Le premier communiqué de la Commission, diffusé à 19 h 27, faisait en effet état d'un message d'alerte reçu de Slovénie deux heures auparavant, motivé par "la perte de liquide de refroidissement dans le circuit primaire de la centrale nucléaire de Krsko". La Commission précisait que la procédure d'arrêt de sûreté du réacteur était en cours et qu'aucune fuite dans l'environnement n'avait été identifiée à ce stade.

Par son laconisme, ce premier communiqué laissait sans réponse des questions préoccupantes : quelle était l'origine de la fuite, son étendue ? Etait-elle de nature à engendrer un échauffement du cœur du réacteur et à aboutir à un emballement incontrôlable de la réaction nucléaire ? A 21 h 04, la Commission diffusait un deuxième communiqué, rassurant, indiquant que les autorités slovènes l'avaient informée que le réacteur était désormais arrêté, et la situation "sous contrôle". Trente minutes plus tard, un troisième communiqué précisait que l'arrêt du réacteur avait été effectif à 19 h 30 et que la Slovénie confirmait qu'il n'y avait eu aucun rejet radioactif dans l'environnement.

De son côté, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française indiquait à 22 h 10 avoir été en contact avec son homologue slovène. Elle précisait que l'incident avait eu lieu à 15 h 07, que la fuite, d'un débit de 2,4 m3 par heure, était contenue dans l'enceinte de confinement, que la mise en place d'une organisation d'urgence n'avait pas été jugée nécessaire et que la réparation du joint défaillant sur une pompe primaire durerait plusieurs jours. L'Agence internationale de l'énergie atomique, à Vienne, faisait état de données similaires.

Source : Le monde