mercredi 24 décembre 2008

mardi 16 décembre 2008

Léman: du PCB dans les ombles chevaliers (suite)


Suite à la découverte d'une contamination aux PCB, la commercialisation des ombles chevaliers du Léman de grande taille a été interdite en France et à présent en Suisse. Certains PCB présentent une toxicité élevée, semblable à celle de la dioxine.

Ces poissons peuvent présenter un risque pour la santé du consommateur au-delà d'une certaine grandeur. Les poissons d'une taille inférieure à 39 centimètres ne posent pas de problème, ont communiqué mardi les chimistes cantonaux valaisan, vaudois et genevois.


Par contre, la commercialisation de spécimens de taille supérieure à la limite admise a été interdite. Cette mesure est par ailleurs déjà en vigueur dans la partie française du Léman, conformément à un arrêté du préfet de Haute-Savoie.
Seule espèce touchée
Des campagnes d'analyse de polychlorobiphényles (PCB) dans les poissons ont eu lieu cette année. Les résultats ont montré que, contrairement aux autres espèces lacustres, les teneurs en ces contaminants étaient élevées dans certains ombles chevaliers.

Les PCB ayant la particularité de s'accumuler dans la matière grasse, les poissons sont d'autant plus contaminés qu'ils sont âgés. Une relation directe entre la taille des ombles chevaliers et leur teneur en PCB a ainsi pu être démontrée.

Souce : TSR

samedi 6 décembre 2008

Disparition de l'IFEN


Un décret publié le 29 novembre dissout l’Institut Français de l'ENvironnement (IFEN) pour le remplacer par un service statistique au sein du ministère de l'écologie et du développement durable.

Le décret n° 2008-1232 du 27 novembre 2008 abroge en effet le décret n° 2004-936 du 30 août 2004 qui avait créé un service à compétence nationale au ministère de l'écologie et du développement durable et porte dissolution de l'établissement public national dénommé « Institut français de l'environnement ».


Selon le Syndicat national de l’environnement, avec la disparition de l'Institut français de l'environnement (Ifen) il s’agit d’un « bond de 20 ans en arrière ». L'Institut Français de l’Environnement était le seul organisme habilité à produire des évaluations sur l’environnement.


Pour le Syndicat national de l’environnement, « la disparition de l'Ifen contribue à l'affaiblissement de la prise en compte des problématiques environnementales ».

Désormais, selon le Syndicat national de l’environnement, le nouveau service ainsi créé se trouve « noyé » dans le Service de l'observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable du ministère de l'Ecologie.

L'Institut français de l'environnement (Ifen) était en charge de la production, de l’évaluation et de la diffusion d’information sur l’environnement en France. L’Ifen, qui centralisait les données sur l'environnement et les risques naturels et technologiques, était le service statistique du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire et le correspondant français de l’Agence européenne pour l’environnement.


« Comment le Gouvernement français pourra-t-il être informé objectivement sur l’Etat de l’environnement en France maintenant que cet état des lieux sera réalisé par un service directement dépendant du Ministre de l’écologie . Il y a un risque de confusion entre l’information réelle et la communication politique », souligne François Veillerette, Président du MGDRF ( Mouvement pour le droit et le respect des générations futures ).


La vérité, c’est que plus les politiques environnementales sont sensibles et stratégiques, plus elles se compliquent, plus les effets d’annonce sont nombreux et plus les agences d’évaluation jouissant d’une certaine autonomie, sont dans l’œil du cyclone.


Dans les pays scandinaves, aux Pays bas et en Grande Bretagne, les « pressions » se multiplient, confie Domingo Jiménez-Beltrán, premier directeur exécutif de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), de 1994 à 2002, au Journal de l’environnement.


On est par exemple très curieux du sort de la première grande étude conduite et achevée par la MSA (Mutuelle Sociale Agricole) sur les conditions de travail et la santé des agriculteurs de plus de 50 ans qui ont été particulièrement exposés aux pesticides. Interrogé régulièrement par le Nouvel Observateur sur le destin de cette étude, le Ministère l'Agriculture et de la pêche reste obstinément aux abonnés absents.


Source :actualites-news-environnement / Nouvelobs


mercredi 26 novembre 2008

Consommation des consoles nouvelle génération

Le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC) a rendu public un rapport «Lowering the Cost of Play » sur la consommation électrique des Etats Unis liée à l’utilisation de l’ensemble des consoles de jeu représenté par la Xbox 360 de Microsoft, la PlayStation 3 de Sony et la Wii de Nintendo.


Cette association écologique américaine annonce un chiffre équivalent à la consommation annuelle de la ville de San Diego regroupant 1,3 million d’habitants.

Encore une fois, les conclusions font état de cette éternelle question des produits High Tech et les techniques de diminution de la demande énergétique lorsqu’ils ne sont pas utilisés. La principale source de gaspillage vient du fait que bon nombre de joueurs laissent leur console allumée au lieu de l’éteindre après avoir joué.

Sans aucune mise en veille effective, la PlayStation 3 (2006) de Sony culmine en première place avec une dépense financière annuelle de 160$ en moyenne qui passerai à 15 $ si l’attitude de l’éteindre était de mise.

Avec une réelle prise de conscience de la part des fabricants par l’adoption d’une meilleure efficacité énergétique et des techniques d’économie d'énergie, 1 milliard de dollars par an serait épargné à la facture d'électricité des Etats-Unis. 11 milliards de kilowattheure d'électricité et surtout 7 millions de tonnes d’émissions de CO2 en moins par an pourraient être économisés.

Le rapport montre également du doigt un défaut d’optimisation de certaines tâches. Le visionnage de films en haute définition (Blu Ray) sur la PlayStation 3 ou la Xbox 360 de Microsoft consomme cinq fois plus que celle d'un lecteur Blu-Ray classique. Il y a de quoi se poser certaines questions.


La nouvelle version 2007 de Playstation 3 ou de la Xbox360 améliorent leurs qualités mais, selon le rapport, la PlayStation 3 ne propose pas par défaut de mise en veille.

Pour lire ce rapport c’est ici : Lowering the Cost of Play Fichier PDF

Source :Ginjfo et NRDC


mardi 25 novembre 2008

Les concentrations de gaz à effet de serre à un niveau record en 2007


GENÈVE (AFP) — Les principaux gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement climatique ont franchi de nouveaux records de concentration en 2007, où une forte augmentation de méthane a notamment été enregistrée, s'est alarmée mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

"En 2007, les concentrations globales de dioxyde de carbone (CO2) ont une nouvelle fois atteint un niveau jamais enregistré", a souligné l'OMM dans un communiqué.

Les trois autres principaux gaz à effet de serre contribuant au réchauffement de la planète -- le méthane, le protoxyde d'azote (N2O) ainsi que les CFC (chlorofluorocarbones) -- ont également dépassé leurs précédents records, ajoute l'OMM.

La concentration de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de O,50% par rapport à 2006, celle du N2O de 0,25% tandis que celle de méthane a progressé de 0,34%.

Cette dernière, en baisse depuis dix ans, a fait un bond entre 2006 et 2007, la plaçant à son plus haut niveau enregistré depuis 2003.

"Les activités humaines, telles que la combustion d'énergies fossiles et l'agriculture, sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, reconnus par les scientifiques pour être les moteurs du réchauffement de la planète et du changement climatique", a rappelé l'OMM.

Selon l'OMM, la concentration atmosphérique de CO2 -- qui reste le principal gaz à effet de serre -- a augmenté de 37% depuis le milieu du 18e siècle


Source AFP

jeudi 23 octobre 2008

Musique : Demago " Respirez"

Bonne écoute !!

mercredi 22 octobre 2008

97 % des Personnes ne recyclent pas leurs portables


Selon une récente étude publiée par le groupe finlandais Nokia, Seulement 3 % des détenteurs de téléphones mobiles à l'échelle mondiale recyclent leurs appareils usagés. Parmi les quelque 6500 personnes interrogées en Finlande, Allemagne, en Italie, en Russie, En suède, en Inde, en Chine, En Indonésie et au Brésil, 44% déclarent conserver inutilement leurs anciens portables chez eux. Plus condamnable encore, 4 % on admis les avoir jetés directement dans la nature.
A l'origine de ce désengagement, une ignorance généralisée. En effet, trois personnes sur quatre n'ont jamais pensé à recycler leurs appareils devenus obsolètes, tandis que près de la moitié des interviewées ignoraient qu'il était possible de les recycler arrivés en fin de vie.
Pourtant d'après Nolia, si chaune des trois milliards de personnes possédant des téképhones recyclait ne serait-ce qu'un seul de ses appareils usagés, cela permettrait d'économiser 240 000 tonnes de matières premières. Au niveau des émissions des Gaz à effet de serre, cela équivaudrait à retirer 4 millions de voitures des routes. Méconnus, de plus en plus d'organismes proposent pourtant aujourd'hui de récupérer les téléphones portables inutilisés, à l'image de l'association Mobile recyclage. loin d'être en reste la société Nokia met à disposition des utilisateurs de nombreux points de collecte dispersés dans pas moins de 85 pays.

lundi 20 octobre 2008

fermeture de la pêche au thon rouge en Méditerranée


France — Paris, le 14 octobre – Greenpeace salue l'adoption hier soir par les membres de l'UICN (Union Internationale de Conservation de la Nature) réunis en congrès mondial à Barcelone, d'une résolution appelant à la fermeture de la pêche au thon rouge en Méditerranée. Une recommandation qui correspond à ce que prône Greenpeace depuis des années et qui s'ajoute à de multiples appels récents d'experts allant dans le même sens. Le ministre Barnier doit désormais assumer ses responsabilités et porter au niveau européen cette nécessité d'un moratoire sur le thon rouge.

En effet, la veille, le 12 octobre, le comité scientifique (SCRS) de l'ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique) a rendu son rapport annuel. Ce rapport fait le point sur l'état des stocks et des captures des espèces de thonidés dont l'ICCAT à la responsabilité, en particulier le thon rouge. Alors que le niveau de capture autorisé par l'ICCAT était de 29 500 tonnes, le comité scientifique estime que pour 2007, le niveau de capture réel a été de 61 000 t, soit plus du double. Les scientifiques présentent également dans ce rapport plusieurs scénarios de restauration du stock qui passent tous par une réduction significative des niveaux de capture, par la fermeture de la pêche pendant la période de reproduction entre mai et juillet, voire par un moratoire de plusieurs années. Pour les scientifiques, il est donc clair que le risque d'effondrement du stock de thon rouge de Méditerranée et par voie de conséquence celui de la pêcherie sont très élevés.

Ces conclusions arrivent à peine un mois après la publication d'un autre rapport d'experts indépendants commandité par l'ICCAT lui-même pour évaluer sa gestion du thon rouge. Un rapport dont les conclusions étaient accablantes et sans appel : « une suspension immédiate de la pêcherie est indispensable ». En d'autres termes : un moratoire.

« Ces appels répétés à la fermeture de la pêcherie du thon rouge correspondent à ce que Greenpeace demande depuis plusieurs années. C'est le seul moyen pour éviter la disparition de cette espèce en Méditerranée. Les parties contractantes –Etats membres- doivent suivre ces recommandations lors de la prochaine réunion de l'ICCAT à Marrakech en novembre prochain, avant toute mesure de révision du plan de gestion », affirme François Chartier, chargé de la campagne océan à Greenpeace France.

La crise du thon rouge est non seulement une crise de la ressource, mais aussi une crise du modèle de gestion des pêches, basé sur les intérêts à court terme de l'industrie. Seule une approche écosystémique, intégrant le principe de précaution, permettrait de sauver le stock de thon rouge. Pour cela il est indispensable de fermer la pêcherie, afin de mettre en place un réseau de réserves marines sur les zones de reproduction du thon, de réduire la surcapacité et de réformer la gestion de la pêcherie.

« S'il ne veut pas se rendre complice de l'effondrement du stock de thon rouge, Michel Barnier, ministre de l'agriculture en charge des pêches, doit assumer les responsabilités de la présidence française de l'Union Européenne et appuyer cette demande de fermeture de la pêcherie du thon rouge. En effet, la position de la délégation européenne sera déterminante pour l'adoption en novembre prochain d'un moratoire, seul moyen d'éviter la disparition du principal prédateur de Méditerranée et la mort de la pêcherie », ajoute François Chartier.


Source : Greenpeace

mardi 14 octobre 2008

La vie est belle

Un autre regard sur la crise financière !!




Source Couleur 3


mercredi 8 octobre 2008

Mondial de l'auto 2008 : le carbone en moins ......


Le Mondial de l'Automobile s'ouvrira du 4 au 19 octobre. Jamais un salon auto n'aura été aussi attendu, tant par les constructeurs, sur lesquels pèsent un contexte économique difficile, que sur les consommateurs, qui attendent des voitures économiques moins gourmandes en carburant.

Cette édition du Mondial intervient à une époque charnière pour l'automobile. Les carburants coûtent de plus en plus cher à la pompe et la crise du pouvoir d'achat réduit le budget des ménages consacré à l'automobile. Conséquence, les automobilistes changent de comportements : ils limitent leurs déplacements en voiture, plébiscitent le co-voiturage ou les transports en commun. En France, fait rare, la consommation de carburant a diminué de 6,5% cet été par rapport à l'année dernière.

En 2008, les ventes de voitures neuves ont lourdement chuté dans la plupart des pays européens, à l'exception de la France où l'arrivée du bonus-malus gouvernemental a sauvé de justesse le marché.

Aux Etats-Unis, la situation est encore plus critique. Les Américains ont roulé 49 milliards de kilomètres en moins sur les cinq premiers mois de l'année et boudent les pick-ups et les 4x4, obligeant le Big Three (General Motors, Ford et Chrysler) à fermer des usines et licencier pour limiter des pertes colossales – GM a perdu 39 milliards de dollars en 2007.

Moins de Co2

Contrainte de se réinventer, l'industrie automobile doit apporter des réponses concrètes aux nouvelles attentes des automobilistes. Face à l'immense vitrine automobile que représente le Mondial de Paris (plus de 330 exposants, 90 nouveautés en première mondiale), le public pourra ainsi découvrir les prémices de la voiture 2.0, à travers de nombreux prototypes, mais aussi des voitures de série qui arriveront dans les mois à venir sur les routes.

Les petites citadines à petite motorisation, très en vogue en France, seront très présentes à la Porte de Versailles, à commencer par la Toyota iQ, plus petite voiture 4 places au monde. Cette rivale de la Smart consommera peu et émettra moins de 100 grammes de CO2/km. Autres exemples de petits modèles économiques : la nouvelle Ford Ka et les cousines Suzuki Alto et Pixo. Une nouvelle tendance est celle des voitures allégées, sur lesquelles les constructeurs ont employé de nouveaux matériaux, réduit la taille du moteur, amélioré l'aérodynamique et optimisé la boîte de vitesses. C'est le cas de la Ford Fiesta ECOnetic qui se contente de 3,7 litres aux 100 km pour des émissions de seulement 98 g de CO2/km. Autres exemples, la Seat Ibiza Ecomotive ou la Golf VI BleuMotion, qui, grâce à quelques astuces techniques, n'émettent que 99 g de CO2/km.

Le Mondial 2008 devrait également consacrer la propulsion hybride. A la Toyota Prius, Honda oppose désormais l'Insight, une berline hybride cinq portes à moins de 20.000 euros. BMW et Mercedes développent de leur côté l'hybride "light" qui intègre un petit générateur et le système Stop & start, qui coupe le moteur à l'arrêt.

La voiture électrique rechargeable directement sur secteur sera l'autre vedette du salon parisien. Smart exposera une ForTwo (le modèle est testé à Berlin et à Londres), tandis que Mitsubishi présentera les dernières évolutions de sa i-EV, une citadine électrique que la marque nippone compte lancer en Europe d'ici deux ans. Est également attendue la Blue Car, voiture électrique développée par le Français Bolloré et le centre de design italien Pininfarina.

Source / Furura Environnement

jeudi 2 octobre 2008

Faire des enfants tue / Eloge de la dénatalité

En surfant je suis tombé sur ce livre : .........A méditer........


voici le résumé que l'on trouve sur le site des auteurs :

« L’autre jour, dans un supermarché, un vieil homme bougon invectivait une jeune femme effrayée par ses propos : « Vous n’avez pas honte, Madame ? Avec des gens comme vous, nous serions déjà 25 milliards sur cette pauvre Terre ! ». Elle poussait un cadi chargé de victuailles, elle tirait un landau dans lequel braillaient des jumeaux, un garçonnet de 3 ou 4 ans s’accrochait à ses jupes et… elle était enceinte.

(…)

Nous feignons d’ignorer la finitude d’un Monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche. Nous n’avons nul besoin d’une descendance qui ne recevra en héritage que des lambeaux et des restes.

(…)

Il n’y a qu’une raison légitime de ne pas avoir d’enfant, c’est de ne pas surpeupler davantage la seule planète dont nous disposions. Si on aime les enfants, il ne faut pas en faire. »


Faire des enfants tue, tue la planète.

Homo sapiens est la pire espèce invasive.

Notre monde est passé de 250 millions à quasiment 6,7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne. En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a triplé depuis 1950.

Stop, ou encore ?

Nous avons toutes les preuves que la planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100. Nous feignons d’ignorer la finitude d’un monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche.

Il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une planète viable. Posséder une famille nombreuse n’est-il pas un délit environnemental, une grave atteinte à la planète et à l’avenir commun ?

Pour un ami de la Terre, toute abstinence à la procréation humaine, toute pénurie des naissances sont reçues comme de bonnes nouvelles.

Sans peur ni reproche du métissage, le renouvellement des générations des pays développés devra se faire par les immigrants.

Contrairement à toute logique, la décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux ! Suggérer de modérer la démographie d’un monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois.

Si vous estimez que nous n’avons aucune responsabilité ni vis-à-vis des 11 millions d’enfants qui meurent chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, ni à l’endroit des espèces végétales et animales qui disparaissent à la vitesse grand V, que notre reproduction n’est pas excessive ou en tout cas acquittée de telles accusations, alors oui, faites encore et encore des enfants. Mais faites vite !

Quelques générations vouées à seulement un enfant par femme, voire assurer un soutien financier aux couples qui n’enfanteraient pas, serait cependant le programme d’une politique courageuse et écoconsciente.

La survie de l’humanité dépend du possible, et non de l’impossible.

L’impossible, c’est une meilleure gestion et répartition des ressources. On a tout essayé depuis des lustres et même la morale égalitaire professée par les grands livres n’a pas donné les résultats escomptés.

Le possible pour cultiver les futurs, c’est d’encourager une mondialisation de la dénatalité.

Faire des enfants tue, tue la Planète.

Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre. Tout pacte écologique devrait sous-tendre l’idée d’un pacte antinataliste.


le point sur les auteurs :



Michel Tarrier est un écologue connu pour sa radicalité et qui ne fait pas de cadeau aux congénères de son espèce.

Naturaliste dès sa plus jeune enfance, ce n’est qu’après une carrière d’écologue prospectif et descriptif qu’il devint écologiste prescriptif et activiste, puis essayiste spécialisé en philosophie environnementale, doté d’un style particulièrement lâché contre une société qu’il estime mettre la destruction avant la conservation, les profits avant les vies…

Son avant-dernier livre chez le même éditeur 2050, Sauve qui peut la Terre !, abordait sans complaisance la déconstruction de la biosphère, induisant à l’échelon planétaire une inéluctable faillite environnementale, très prochainement responsable d’une vie invivable. On a fait plus de dégâts en un demi siècle que depuis que l’homme existe sur la Terre.

Cet immense pataquès biologique, notamment fomenté par l’anthropocentrisme, a pour corollaire la surpopulation. En nous proposant maintenant Faire des enfants tue…, un éloge de la dénatalité, Michel Tarrier est conscient d’aller à contre-courant de la pensée unique nataliste, met l’heureux évènement en débat et nous explique pourquoi la bombe démographique est pour la biosphère la pire arme de dissuasion massive.

Comme personne n’est parfait, Michel Tarrier est le père de deux filles…

L’une d’elle, Daisy Tarrier, professionnellement impliquée dans des actions de protection de l’environnement, co-signe cet ouvrage.

dimanche 28 septembre 2008

L'ile aux fleurs

Voici un petit pamphlet de Jorge Furtado

" Douze minutes d’une formidable évidence. Douze minutes qui suffisent pour mettre en branle les rouages indéfectibles du commerce mondial. Douze minutes d'images agrémentées de commentaires d'un humour implacable. Jusqu'à la fin où tout le monde arrête de rire. Furtado joue avec des idées simples ("l'être humain se distingue des autres animaux par son télé-encéphale hautement développé et son pouce préhenseur"); des images décalées (le champignon atomique pour illustrer les capacités intellectuelles et techniques de l'être humain); des slogans bien pesés ("se souvenir c'est vivre"); des élucubrations moins innocentes qu'elles n'y paraissent (l'invention de la monnaie), pour simplement dévoiler les aberrations d'un système commercial mondialisant qui se prétend parfait et porteur de richesses. Outil de réflexion sur les dérapages qui apparaissent dans une société lorsque l'être humain n'est plus prioritaire, L’Île aux Fleurs, depuis 1989, n’a jamais su, sans surprise, être détaché de sa condition d’objet démonstratif pour devenir le véritable support d’analyse cinématographique qu’il est également – avant tout? Soyons concrets et faisons comme tout un chacun soucieux de s’informer: "googlons" L’Île aux Fleurs. La moisson du célèbre moteur de recherche de la bibliothèque mondiale la plus dynamique du monde est révélatrice: le film de Furtado se glisse allègrement au sein d’une multitude de programmes de courts métrages dans lesquels il est référencé, au milieu d’autres courts engagés, souvent dans le cadre d’un meeting d’Attac ou d’alters de tout poil. Mieux, L’Île aux Fleurs s’est à ce point institutionnalisé que la photo d’accompagnement la plus courante, d’un cochon mort et ficelé, certes dérivée du film, n’est pas tirée de l’un de ses photogrammes! De fait, pour beaucoup, Furtado, quand on pense à citer son nom, est le réalisateur de cet unique film, couronné de pas moins de 17 prix, dont les plus prestigieux sont l’Ours d’Argent au Festival de Berlin en 1990 ainsi que les prix de la presse et du public au Festival de courts métrages de Clermont-Ferrand en 1991. "

jeudi 25 septembre 2008

Plus vite que la terre !!! Overshoot Day


Le 23 septembre, c’est l’Overshoot Day


Bruxelles, le 23 septembre 2008 - La Terre ne peut plus suivre la vitesse à laquelle nous consommons ses ressources.Le 23 septembre, nous avons déjà consommé toutes les ressources naturelles que la Terre aura produites entre le 1er janvier et le 31 décembre 2008, c’est ce que nous appelons l’Overshoot Day. Notre demande actuelle dépasse de 40% la capacité de la planète. Autrement dit, la Terre a besoin d’un an et quatre mois pour produire ce que nous consommons en un an. Ces chiffres proviennent du Global Footprint Network, un organisme de recherche qui mesure la quantité de ressources naturelles disponible et la part que nous en utilisons.


« A partir d’aujourd’hui jusqu’à la fin de l’année, nous puisons dans les réserves écologiques de la Terre aux dépens des générations futures » explique le Dr Mathis Wackernaegel, directeur du Global Footprint Network. « Ca peut fonctionner pendant un temps, mais les déchets s’accumulent inexorablement et nous épuisons les ressources naturelles sur lesquelles l’économie mondiale est fondée. » En d’autres mots, nous sommes en train de grignoter le capital de notre planète.

L’Overshoot Day tombe de plus en plus tôt car notre consommation ne cesse d’augmenter. Le premier Overshoot Day de l’histoire a eu lieu le 31 décembre 1986. Dix ans plus tard, nous utilisions déjà 15% de plus que ce que la Terre pouvait produire. L’Overshoot Day tombait alors en novembre et l’an dernier, le 28 septembre. Cette année, 20 ans après la première fois, l’Overshoot Day tombe beaucoup plus tôt, le 23 septembre. La consommation humaine continue donc à augmenter.

Notre surconsommation actuelle a déjà de lourdes conséquences pour l’environnement : les réserves de matières premières, comme les forêts et les stocks de poissons continuent à diminuer tandis que nos déchets et particulièrement nos émissions de CO2 ne cessent de croître. La surface de planète nécessaire pour absorber tout le CO2 rejeté par les activités humaines a augmenté de 700% depuis 1961. Aujourd’hui, nous rejetons tant de CO2 dans l’air que la planète ne peut tout absorber et que le gaz s’accumule dans l’atmosphère et influence le climat. Mais le réchauffement climatique n’est pas la seule conséquence. Notre surconsommation provoque également la disparition de plantes et d’espèces animales. Plus d’un tiers des 41 000 espèces reprises sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) sont menacées d’extinction. La déforestation va grandissant : chaque minute, ce sont 36 terrains de football (13 millions d’hectares par an) qui disparaissent. Les stocks de poissons s’effondrent : 75% des espèces de poisson océaniques sont victimes de surpêche. Et des millions de personnes souffrent de famines partout dans le monde.

Le WWF, Ecolife et le Global Footprint Network travaillent chaque jour à tenter de trouver des solutions à la surconsommation des ressources naturelles. Entre autres en collaborant avec les entreprises et les autorités pour que les limites de notre planète soient inclues dans la prise de décisions. Les citoyens peuvent aussi calculer leur propre consommation de ressources naturelles et s’engager à la réduire via le site www.wwf.be

Si tout le monde s’engage pour mettre un terme à la surconsommation, l’Overshoot Day fera partie de l’histoire et non plus de l’actualité.

mercredi 24 septembre 2008

Syngenta voulait tester son riz OGM sur des enfants chinois…



France — Paris, le 9 septembre 2008. Fin juin 2008, Greenpeace a découvert que l'institut national américain de la santé (NIH) avait approuvé des tests menés par l'université américaine de Tufts visant à étudier l'impact d'un riz OGM de la firme Sygenta sur… 24 enfants chinois de 6 à 8 ans pendant l'été 2008.

Ce riz, baptisé « riz doré » à cause de sa couleur jaune, est un riz génétiquement modifié pour augmenter sa teneur en béta carotène, précurseur de la vitamine A, dont la carence chez de nombreux habitants des pays pauvres est responsable de cécité chez des millions de personnes. Mais l'importation ou la consommation de ce riz ne sont autorisées dans aucun pays du monde. Si, selon ses promoteurs, il permettrait d'augmenter les apports en vitamine A, son innocuité, comme celle de nombreux OGM, n'est absolument pas démontrée. Il est sur le fond inadmissible que des enfants servent de cobayes à l'industrie biotechnologique.

Le bureau de Greenpeace en Chine a par conséquent immédiatement alerté les ministères de l'agriculture et de la santé chinois. Fin juillet, Greenpeace a reçu la confirmation que ce riz génétiquement modifié n'avait pas été importé et que les tests avaient été annulés. Au même moment, l'information concernant l'essai avait disparu du site web de la NIH. Greenpeace se félicite que le gouvernement chinois ait arrêté cette expérience hasardeuse et moralement condamnable.

Le riz doré OGM n'est pas la solution pour régler les carences en vitamine A et la malnutrition. Dans de nombreux pays, des solutions et programmes efficaces existent déjà pour s'attaquer à ce problème. Ce sont plus les moyens financiers et la volonté politique qui manquent pour généraliser leur mise en œuvre.

Derrière sa justification « humanitaire », ce riz doré avait tout l'air d'un pied-de-biche utilisé par une multinationale de l'agrochimie pour forcer les portes de l'immense marché du riz asiatique. La vigilance de tous s'impose.

Source : Greenpeace

Les prix des fruits et légumes dépend… des abeilles


Selon des chercheurs, la disparition des insectes pollinisateurs ferait grimper les prix de très nombreux produits agricoles.

Quand le pouvoir d'achat dépend de la survie des abeilles... Des chercheurs affirment vendredi que la disparition de ces insectes pollinisateurs, dont la population est en déclin depuis plusieurs années, pourrait coûter plusieurs centaines de milliards de dollars.

Les fruits, les légumes et les oléagineux, et dans une moindre mesure, le café, le cacao, les fruits à coque et les épices, dépendent tous des insectes pollinisateurs . Soit 35% de la production agricole mondiale pour une somme de 153 milliards d'euros en 2005.

«Dans ce contexte, le déclin des insectes pollinisateurs est une préoccupation majeure», car «les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés en cas de disparition totale des pollinisateurs», affirme l'Institut français de recherche agronomique (Inra) dans un communiqué.

Trois chercheurs français et un allemand ont évalué le « manque à gagner » dans la revue Ecological Economics. Selon eux, la perte financière pour les consommateurs, qui consommeraient moins et plus cher, serait comprise entre 190 milliards d'euros et 310 milliards d'euros, en fonction de la réactivité des prix à la baisse de la production. L'Inra souligne toutefois que cette étude «ne constitue cependant pas une prévision puisque les estimations proposées n'intègrent pas les réponses stratégiques que producteurs et filières agroalimentaires adopteraient pour faire face à une telle disparition». En revanche, les céréales, qui représentent 60% de la production agricole mondiale, ne dépendent pas des pollinisateurs, et ne souffriraient donc pas de leur disparition.

Les causes du déclin de la population d'abeilles ces dernières années, en Europe et aux Etats-Unis notamment, sont encore mal élucidées mais s'expliquent vraisemblablement par l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture, l'extension des monocultures et l'apparition de maladies pathogènes parasitaires.

Une prophétie, souvent attribuée à tort à Albert Einstein, veut que l'humanité n'ait plus que quatre ans à vivre si les abeilles venaient à disparaître. Elle aurait en tout cas à revoir ses habitudes alimentaires. «Loin de conduire à la disparition catastrophique de l'agriculture mondiale, la disparition des pollinisateurs (...) entrainerait cependant des pertes économiques substantielles», conclue l'Inra, en soulignant que cette étude n'évalue pas les conséquences d'une telle disparition ni sur les productions destinées à l'alimentation animale, ni sur la flore sauvage.

Régression de la banquise arctique : le minimum de 2007 n'est pas battu



La saison froide a repris ses droits en Arctique et on peut dresser le bilan de l'été 2008. Actuellement à son minimum, la Banquise est un peu plus étendue qu'à la même époque l'an dernier, lors de sa régression historique. La tendance générale reste à la baisse.


Le NSIDC (US National Snow and Ice Data Center) vient de publier un état des lieux de la banquise arctique, indiquant qu'elle avait atteint 4,52 millions de kilomètres carrés ce 12 septembre. Pourquoi cette date ? Parce que l'été se termine et que la banquise a de nouveau commencé à s'étendre vers ses quartiers hivernaux. La valeur annoncée est donc proche du minimum annuel. Depuis une dizaine années, la question est de savoir si le record sera battu car en effet la banquise (eau gelée à la surface de la mer) a tendance à se rétrécir davantage à chaque minimum estival.

En septembre 2007, la banquise arctique ne mesurait plus que 4,13 millions de kilomètres carrés. Le chiffre avait impressionné car il pulvérisait le précédent record de 5,32 millions de kilomètres carrés qui ne datait que de 2005. La comparaison avec des données plus lointaines donnent la mesure du phénomène. Durant la période 1979-2000, la moyenne était de 6,76 millions de kilomètres carrés. Mais sur la banquise, aucune année ne ressemble à une autre car sa formation et sa fonte dépendent considérablement de multiples facteurs, notamment le régime des vents et celui des courants. La modélisation de la fonte de la banquise est encore loin d'une science exacte.

Une banquise plus fine

Cette année, observe Walt Meier, un chercheur NSIDC cité par le magazine Nature, le nombre de jours très chauds a été plus faible et la direction a varié plus souvent qu'en 2007 (ce qui a évité à la glace d'être poussée dans un sens privilégié). De ce fait, conclut le climatologue, 2008 serait une année plus représentative que 2007.

La tendance à la baisse ne fait pas de doute mais sa mesure, elle, reste délicate. L'un des paramètres est l'épaisseur de la glace mais elle n'est pas facile non plus à estimer. En 1999, Andrew Rothrock (université de Washington), se basant sur d'anciennes observations réalisées à bord de sous-marins de l'US Navy, concluait que la banquise avait perdu 1,3 mètre depuis les décennies 1960 et 1970, soit 40 % en quantité. Cette année, Ron Lindsay et ses collègues du Polar Science Center (à la même université de Washington) ont soumis une publication qui indiquerait une réduction d'épaisseur moyenne de la banquise sur l'ensemble de l'Arctique de 3,6 mètres en 1987 à 2,60 mètres actuellement.

Avec ces incertitudes, il est impossible de dire que le minimum estival régresse de X% par an. Aujourd'hui, les scientifiques admettent tous qu'il est possible que la banquise disparaisse complètement en été au cours de ce siècle. Mais les pronostics s'étalent de 2012 à 2050...



Source : Futura Sciences

Le LHC à l’arrêt jusqu'au printemps


Suite à une panne du circuit de refroidissement, l’accélérateur de particules du Cern est arrêté jusqu'au début du printemps 2009 a annoncé le Cern.

Quelques jours après sa mise en service, le LHC a connu ce week-end son premier incident sérieux. Une fuite d’Hélium s’est produite dans le tunnel où circule le flux de particules accélérées, elle pourrait avoir été occasionnée par un problème de connection électrique qui a entraîné la fonte de deux aimants.

L’Hélium est utilisé pour refroidir les 27 Km du tunnel dans le lequel une température de -271°c, proche du zéro absolu, est nécessaire au bon déroulement des expériences. Avant toute intervention des techniciens il est nécessaire de réchauffer l’ensemble de la structure afin qu’ils puissent accéder à la zone de la panne. Une fois le problème résolu, il faudra à nouveau faire redescendre la température dans le tunnel. Pour flirter avec le zéro absolu, avant l’inauguration, les canaux dans lesquels circulent les particules ont été refroidis durant deux mois avec de l’hélium liquide superfluide. Une opération qui ne sera pas entamée avant le début de l'année prochaine pour une reprise des expériences programmée au début du printemps.

Cet incident ne différera pas énormément le travail des chercheurs qui oeuvrent sous la frontière franco-suisse. En effet, le collisionneur en raison de sa grande consommation énergétique devait être mis à l’arrêt cet hiver. Les vraies expériences ne devant débuter qu’en 2009, le retard occasionné concernera uniquement la première série de collisions qui devaient avoir lieu avant Noël. En projetant des protons les uns contre les autres, les scientifiques espèrent donner naissance à de nouvelles particules comme le boson de Higgs, une entité bien mystérieuse « prédite » par le fameux modèle standard. La preuve de son existence, constituerait une véritable révolution dans le petit monde des théoriciens.

Source :Science et avenir

mercredi 10 septembre 2008

Le cern met en route le LHC


Les physiciens du Cern ont inauguré à la frontière franco-suisse un gigantesque accélérateur de particules destiné à recréer les conditions du Big Bang et tenter de comprendre la formation de l'Univers.

Le Grand Collisionneur de hadrons (LHC), un projet de 10 milliards de francs suisses (6,3 milliards d'euros), a été mis en route un peu après l'heure prévue de 09h30.

A Paris, le président Nicolas Sarkozy, président en exercice du Conseil européen, a salué "un très grand succès pour l'Europe qui montre son leadership mondial dans des domaines majeurs de la science, dès lors qu'elle sait conjuguer ses efforts et ses meilleures compétences".

"Il y a deux émotions : le plaisir d'achever une grande tâche et l'espoir de grandes découvertes devant nous", a pour sa part déclaré Robert Aymar, directeur général du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire).

Un premier faisceau de protons a été envoyé à 09h33 dans l'anneau géant de 27 kilomètres construit 100 m sous la montagne.

Les centaines de physiciens et techniciens qui se tenaient dans la salle de contrôle ont laissé exploser leur joie lorsque le premier faisceau a accompli sa trajectoire.

Un porte-parole du Cern a qualifié de "formidable" cette étape du projet. La construction du LHC - la plus grande et plus complexe machine jamais mise au point - avait été approuvée par le Cern en 1994.

Un autre faisceau a été envoyé dans l'autre sens - inverse à celui des aiguilles d'une montre - pour vérifier que le système fonctionne. Le processus a été brièvement interrompu mercredi après-midi en raison d'une légère montée en température due à une avarie sur les aimants.

Dans les semaines à venir, les faisceaux seront envoyés simultanément dans les deux directions afin de provoquer des collisions de particules et, au fil des mois, le LHC montera en puissance pour atteindre des vitesses proches de celle de la lumière.

Le délai de lancement de cette seconde phase n'est cependant pas encore connu, la directrice du projet Lyn Evans s'étant refusée à donner une date.

"Le LHC est son propre prototype et il est donc difficile de dire combien de temps cela va prendre", a-t-elle expliqué. "Je pense que ce qui s'est passé ce matin est de très bon augure."

Les physiciens sont très impatients de connaître les résultats de ces expériences et espèrent confirmer l'existence du boson de Higgs, une particule élémentaire décrite dans la théorie mais jamais observée.

Ce boson, également surnommé "particule de Dieu", doit permettre d'expliquer pourquoi les particules parviennent à leur masse.

Le LHC est doté de quelque 1.600 aimants supraconducteurs, qui génèrent un champ magnétique et permettent ainsi l'entrée en collision des particules.

La collecte annuelle de données remplira quelque 100.000 DVD double couche. Des dizaines de milliers d'ordinateurs répartis dans le monde et réunis au sein d'un réseau baptisé "The Grid" seront chargés du stockage de ces informations.

Des Cassandre ont écrit que les expériences menées dans le laboratoire pourraient créer de l'anti-matière - des trous noirs - susceptible d'engloutir la Terre. Le Cern a rejeté ces hypothèses comme absurdes et assuré que le LHC était sûr.

Robert Evans, version française Jean-Stéphane Brosse

mardi 9 septembre 2008

A L'ombre des Champignons

la nature se met à la vitesse superieure

vendredi 5 septembre 2008

Jeûne : le plus simple et le moins cher des remèdes naturels

Voilà maintenant six mois que je pratique régulièrement le jeûne, alors pour vous donner envie voici un petit article de Sophie Lacoste tiré du magasine Echo Nature


QUI peut le plus....


Des cas de malades condamnés par la médecine officielle avant d'être sauver par un jeûne thérapeutique, il en existe des milliers sans doute, mais ils sont du ressort de la médecine et des cliniques spécialisées. Cependant comme le dit si bien le Dr Bertholet :"si la cure de jeûne peut donner des résultats thérapeutiques de cette importance dans des cas quasiment abandonnés par la science officielle, on doit pouvoir s'attendre, à plus forte raison, à des succès beaucoup plus rapides et plus radicaux lorsqu'on a affaire à une maladie moins grave et lorsque les forces de l'organisme sont encore vives".
Non seulement le jeûne vous fait perdre du poids, mais après, vous avez une peau plus belle, des dents plus saines, un sang de meilleure qualité, des cheveux plus vigoureux, un sommeil plus réparateur, une plus grande résistance aux maladies, vous faites preuve de davantage de lucidité et d'un optimisme bienvenu...Ce serait vraiment dommage de vous en priver !

Une machine complexe et géniale

L'organisme, étudié et analysé par les plus grands chercheurs et savants, gar­de toujours bien des parts de mystère, mais sans aller chercher dans les infi­mes détails de son fonctionnement, il suffit de se reporter à l'essentiel pour comprendre l'intérêt majeur du jeûne: notre organisme est une machine qui «brûle» des combustibles, au même titre que le moteur de votre véhicule, pour fabriquer son énergie. Or, cette combustion entraîne la fabrication de déchets. D'autant que, vous l'avez sans doute entendu et ré entendu, nous mangeons trop et des aliments souvent riches en calories vides, c'est-à-dire pauvres en nutriments essentiels, et bourrés de sucres rapides ou de graisses que notre or­ganisme a du mal à gérer, à assimiler, etc.

Résultat: nous nous encrassons! Et à l'image d'un véhicule à qui l'on ne ferait jamais la vidange, à qui l'on ne change­rait pas les différents filtres, à qui l'on donnerait, en plus, un carburant de mau­vaise qualité, nous vieillissons mal ! En proposant un jeûne à votre organisme de temps en temps, c'est un peu comme si vous lui offriez une super révision.

Sauf que vous n'avez rien à faire: il est capable, tout seul, de se «restaurer» de chasser les déchets et les toxines, de réparer ses tissus endommagés. Pour cela, il suffit de le laisser tranquille, de le mettre à la diète, bref, de jeûner! Et, bien plus «intelligent» que votre véhi­cule qui tombe en panne lorsque son réservoir est vide, votre organisme, lui, s''il ne peut plus se servir dans vo­tre système digestif, va puiser, dans vos réserves, des surplus dont vous serez bien content d'être débarrassé!

VOUS ALLEZ JEÛNER ...

La première difficulté, c'est d'occuper votre esprit et ne pas focaliser votre attention sur la nourriture. Inutile d'aller dans la cuisine pour préparer des pâtisseries ou de bons petits plats: ce serait vous offrir là une véritable torture, surtout les deux premiers jours. Préférez une activité douce, non fatigante et non tentatrice ! Choisissez aussi d'être actif : évitez les siestes à rallonge, les bains de soleil et les matinées-télé. Bougez vos doigts et surtout faites faire de la gymnastique à votre cerveau : un bon livre, de la musique, de la peinture ou de la poterie, de la broderie et toutes les activités artistiques qui ne réclament pas trop de vivacité ou de réflexes. Yoga, massages doux, marche ou randonnée, natation ou vélo, voilà des activités idéales à pratiquer pendant que vous jeûnez. Si les efforts violents, demandant des réflexes rapides, doivent être évités, les sports d'endurance, eux, sont très conseillés : ils vous occupent l'esprit, font travailler vos muscles, activent votre circulation, vous aident à vous oxygéner et stimulent l'élimination des surplus de graisse, d'eau, de déchets et de toxines qui encombrent votre organisme. L'idéal, c'est de trouver une activité pour ne pas vous ennuyer et même pour vous amuser! Certaines personnes, et j'en fais partie, ne changent rien à leurs habitudes de vie: elles jeûnent en travaillant normalement. La première fois, j'ai continué à écrire, tranquillement assise derrière mon ordinateur : j'avais simplement choisi une période où je suis moins souvent dérangée au téléphone et où je n'avais pas à courir de rendez­ vous en rendez-vous. Le stress est l'ennemi du jeûne. La pratique du jeûne en groupe, dans les stages de "jeûne et randonnée", que j'ai aussi testée, est idéale pour se couper du quotidien et ne pas être tenté, mais au contraire porté par l'envie et l'enthousiasme collectifs.

Non, vous ne craquerez pas

Il est bien plus facile de sup­primer toute nourriture que de calcu­ler le nombre de calories auquel vous avez droit ou bien de restreindre les portions. Votre organisme compren­dra vite que ce n'est pas le moment de réclamer! La règle est simple: vous ne vous autorisez rien ! Si vous êtes particulièrement gourmand et que votre organisme a l'habitude de recevoir de la nourriture à heures fixes, il est pos­sible que vous ressentiez une fausse sensation de faim, ce que vous prenez pour une sensation de faim, dès la fin de la matinée : normal, vous avez déjà sauté le petit déjeuner. Mais les petits tiraillements au niveau de l'estomac passent vite. Dites-vous que c'est sa manière de manifester les débuts de son grand nettoyage! Au lieu de penser qu'il vous réclame à manger, dites-vous qu'il vous remercie de lui rendre pour quelques jours sa liberté ! Et puis vous pensez à autre chose, vous buvez un grand verre d'eau, vous restez calme. Vous verrez, il deviendra de plus en plus discret!

Ne pas avoir Peur

C'est la crainte du malaise qui provoque le malaise. Si vous êtes convaincu que le jeûne ne vous fait que du bien, vous le vivez très bien et ce n'est pas quelques petits coups de pompe dans la journée qui vous dissuaderont de continuer. Dès le premier jour, gardez votre humour et persévérez, vous arriverez au début de l'après-midi sans problème. Et si votre corps réclame quelque chose (un petit grignotage de rien du tout auquel vous l'avez sans doute habitué), of­frez-lui un verre d'eau, il en sera rassasié. Soyez ferme. Buvez régulièrement et vous tiendrez le coup sans problème! La fameuse «crise d'hypoglycémie» tant redoutée est ra­rissime ... Quand vous partez avec un groupe de jeûneurs en randonnée, votre «guide» a toujours un petit pot de miel sur lui ou de quoi parer à tout malaise et il n'a quasiment jamais l'occasion de s'en servir (et, si vous craignez un malaise, un petit pschitt de re­mède d'urgence et tout ira très bien !).

Des envies

Vous ne ressentez pas la faim proprement dite mais le manque des stimulants que vous consommez habituellement. Pour éviter les désagréments d'un estomac ca­pricieux, ne vous lancez pas dans le jeûne sans le préparer un minimum. La durée de cette préparé\tion varie selon la durée prévue du jeûne, mais, de toute façon, la veille de votre jeûne, évitez la viande, les épices, les produits laitiers, le thé, le café et le chocolat... Normalement, cela devrait suffire pour que votre estomac se tienne tranquille. Et bien sûr, si vous êtes fumeur, c'est le moment idéal pour arrêter! Malheureusement, depuis que vous êtes tout petit, on vous répète qu'il faut man­ ger pour être fort, pour grandir, pour être intelligent, en bonne santé ... Alors, même persuadé que le jeûne est bon pour la san­ té, il n'est pas facile de faire une croix sur tout ce que l'on vous a rabâché pendant des années. Et si vous tombiez vraiment dans les pommes? Et si vous attrapiez une ma­ladie ? Vous pouvez avoir des doutes, ce qui rend parfois l'effort plus difficile. Mais une fois le premier jeûne passé, lorsque votre entourage verra que vous êtes non seulement toujours en vie mais, en plus, en parfaite santé, de meilleure humeur, plus efficace et plus en forme qu'avant, vous pourrez recommencer l'expérience avec encore plus de facilité et, qui sait, comme nous, vous aurez peut-être convaincu des irréductibles de la suralimentation.

CHOISIR SON JEÛNE

Il Y a les adeptes du jeûne au repos, ceux qui ne jurent que par le jeûne actif (celui où on se dépense physiquement), les puristes qui ne considèrent efficace le jeûne que s'il est pratiqué à l'eau déminéralisée, ceux qui préfèrent la formule «modifiée» avec le jeûne Buchinger (avec des tisanes, un peu de jus de fruit et du bouillon) ... Comment choisir parmi toutes ces options? C'est simple, il faut opter pour la pratique qui vous semble la plus facile pour vous. Si vous êtes de ceux qui ne sa­ vent pas faire les choses à moitié, vous jeûnerez à l'eau dès la première fois et peut-être commencerez-vous par une semaine complète. Si vous êtes plus «raisonnable» de nature, vous débuterez par un jeûne de type Buchinger sur trois jours puis vous allongerez la durée les fois suivantes. Et puis vous pouvez aussi essayer différentes formules. Vous êtes libre: c'est à vous de choisir ! Le tout est, à chaque fois, de vous tenir à ce que vous avez décidé.

Vos habitudes de vie et votre entourage influeront aussi sur votre choix. Si vous devez chaque jour faire à manger à toute la famille, mieux vaut attendre que les enfants soient en colonie de vacances et votre conjoint(e) en déplacement (sauf si elle ou il jeûne avec vous) ou bien partir, vous, jeûner ailleurs!
Le «vrai» jeûne, vous diront les «puristes», c'est une abstinence totale de nourriture (vous ne buvez que de l'eau) jusqu'au retour de la faim physiologique. Cette dernière sensation n'a rien à voir avec l'estomac qui vous tiraille lorsque votre invité a du retard pour le déjeuner. Il faut attendre 40 jours en moyenne pour que la faim, la «vraie» faim revienne.

Si vous voulez pratiquer le jeûne -pour vous sentir plus léger, pour purifier vo­tre organisme et vous sentir mieux, tout simplement, optez pour la facilité ! Pratiquez plutôt des jeûnes périodiques : un jour par semaine, ou trois jours par mois, ou cinq jours par trimestre, ou une à deux semaines par an ... En choi­sissant ces jeûnes réguliers mais «faciles», vous pouvez continuer vos activités tout en jeûnant et, aux «purs et durs» du jeûne, vous pourrez répondre que ce type de «formules» ne date pas d'hier : pratiquer un ou deux jours de jeûne dans la semaine était une pratique répandue du temps de Saint-Luc (il le rapporte dans son évangile !)


Pour Plus d'info :

Les 10 commandements du jeûneur :

- Fixez-vous une durée précise de jeûne: 1,3,5 ou 7 jours, sachant que plus il est court, plus souvent il devra être renouvelé pour montrer une réelle efficacité. Mais ne tombez pas dans le «défi à tout prix».

- N'entreprenez pas de jeûner si vous n'êtes pas complètement convaincu que vous ne risquez absolument rien.

- Choisissez une période où vous ne serez pas confronté à la nourriture, ou bien le moins possible.

- Préférez une période où vous pourrez, au besoin, vous reposer si vous avez un «coup de pompe».

- Dites-vous bien que vous n'aurez pas faim. Si vous ressentez, le premier ou le deuxième jour, ce que vous croyez être une sensation de faim (douleurs abdominales, «gargouillements» ... ), c'est parce que vos muqueuses stomacales et intestinales éliminent les produits toxiques qui les encombrent.

- Pendant le jeûne, n'absorbez aucun aliment solide de quelque nature que ce soit, ni boissons fermentées, ni thé, ni café, ni alcool. Contentez-vous d'eau, de bouillon ou de tisanes.

- N'attendez pas du jeûne un bienfait immédiat: c'est après le jeûne, lorsque vous aurez repris une alimentation normale (et équilibrée), que vous en ressentirez tous les bénéfices.

- Si vous avez des maux de tête, des courbatures ou des vertiges, ne paniquez surtout pas: votre corps élimine les cellules malades, les déchets, les toxines ... et ces maux passagers montrent que la purification de votre organisme progresse nor­malement.

- Ne restez pas planté devant les publicités à la télévision aux heures des repas, ce serait un supplice !

- Reprenez en douceur vos habitudes alimentaires après le jeûne, et profitez-en pour modifier votre régime en l'améliorant: privilégiez par exemple les fruits et légumes frais de la région et de la saison ...

... Et pour terminer, fuyez les oiseaux de mauvais augures qui vous serinent que vous avez mauvaise mine et que votre jeûne va vous laisser sans vie

Un exemple de Formule: le Jeûne mensuel :

Si pour vous, l'idéal consiste à faire un jeûne mensuel de trois jours, voici comment procéder :

1- L'avant-veille du premier jour de jeûne, vous supprimez les produits laitiers et la viande de votre alimentation. Si vous devez prendre des aliments d'origine animale, choisissez le poisson. Évitez les excitants (café, thé, chocolat, épices) et les produits raf­finés (farine blanche, sucre blanc. .. ). Prenez aussi des pruneaux ou des figues préalablement « trempés» une nuit pour activer votre transit intestinal. Commencez à augmenter votre consommation d'eau entre les repas.

2- La veille du jour J, contentez-vous, si vous le pouvez, de fruits et de légumes légèrement assaisonnés avec des huiles végéta­ les première pression à froid. Ne mangez jamais les fruits crus en même temps que le reste (légumes et fruits cuits): prenez-les trois heures après ou une heure et demie avant les autres aliments. Ajoutez à ce régime quelques pruneaux ou figues réhydratés et des graines de lin : mettez deux ou trois pruneaux et une cuillerée à soupe de graines de lin à tremper dans un verre d'eau.

3- Le premier jour de jeûne, vous suivez les conseils du jeûne hebdomadaire en buvant de l'eau ou de la tisane, et ceci jusqu'à la fin du troisième jour où vous prenez un bouillon. Si vous ne pensez pas pouvoir suivre un régime aussi strict, prenez l'option «jeûne modifié» : de la tisane le matin, 20 ci de jus de fruit (du bio !) dilué dans deux litres d'eau, à boire dans la journée, et un bouillon chaque soir.

Que vous suiviez un jeûne à l'eau ou modifié, vous avez le choix: «purge» ou «pas purge». Avec la purge, votre système digestif se vide et vous êtes en période de jeûne plus rapidement. Dans ce cas, vous choisissez entre le chlorure de magnésium ou le sulfate de sodium (dont on trouve des sachets en pharmacie). Vous diluez le sachet dans un litre d'eau tiède et vous buvez. Sachez-Ie, le goût de ces breuvages est très rebutant. Mais les effets ne se font pas attendre: vos intestins se libèrent dans les heures qui suivent.

4- La veille de la reprise, après votre bouillon, préparez votre petit déjeuner du lendemain: deux ou trois figues, pruneaux ou abricots secs et une cuillerée de graines de lin (on en trouve facilement dans les magasins bio et elles facilitent la reprise du tran­ sit intestinal) trempés dans un verre d'eau.

5- Le jour de la reprise, le matin: mâchez consciencieusement vos graines de lin et fruits réhydratés. Dans la journée, ne prenez que des aliments végétaux (fruits, légumes, céréales, légumineuses ... ) en éloignant toujours la prise de fruits crus de celle des autres aliments .

6- Réintroduisez progressivement les aliments de votre régime habituel, sur trois jours, en terminant par les excitants, la viande rouge et les produits laitiers. Continuez à boire beaucoup dans la journée pour garder le bénéfice du jeûne le plus longtemps possible.


pour en savoir plus...
.. et profiter sans appréhension des bienfaits de cette thérapeutique naturelle et bon marc, Sophie Lacoste, après avoir testé et adopté le jeûne, a écrit le livre "Les surprenantes vertus du jeûne", aux éditions Leduc.s (9,90 ), ou sur www.belle-sante.fr





jeudi 4 septembre 2008

Smart Mon amour / Smart électrique : des bornes de recharge prévues pour 2009


voilà maintenant un peu plus d'un an que je roule en smart,
chaque fois que l'on me demande ce que j'en pense je réponds que c'est sûrement la meilleure voiture que je n'ai jamais acheté !!!
alors voici un petit article qui montre encore une fois l'avancée que cette petite voiture représente.


Le constructeur automobile allemand Daimler (Mercedes, Smart) et le groupe énergétique RWE vont lancer, en 2009, un réseau de stations de recharge pour de futures Smart électriques à Berlin et dans d'autres grandes villes européennes, rapporte le Financial Times Deutschland (édition du vendredi 29 août).

Selon le quotidien économique allemand, les deux groupes prévoient dans un premier temps d'installer 500 bornes de recharge dans la capitale allemande, notamment dans les grands parkings de la ville. La Smart électrique, qui n'est pas encore commercialisée, est depuis 2007 au cœur d'un projet pilote à Londres.

Des modèles test sont utilisés par des entreprises et des administrations de la capitale britannique. Selon Daimler, la future Smart électrique de série aura une autonomie en ville de 150 km. Le coût de la recharge de la batterie serait d'environ 2 euros. Le projet de Daimler et RWE doit être présenté cette semaine à Berlin.