jeudi 23 octobre 2008

Musique : Demago " Respirez"

Bonne écoute !!

mercredi 22 octobre 2008

97 % des Personnes ne recyclent pas leurs portables


Selon une récente étude publiée par le groupe finlandais Nokia, Seulement 3 % des détenteurs de téléphones mobiles à l'échelle mondiale recyclent leurs appareils usagés. Parmi les quelque 6500 personnes interrogées en Finlande, Allemagne, en Italie, en Russie, En suède, en Inde, en Chine, En Indonésie et au Brésil, 44% déclarent conserver inutilement leurs anciens portables chez eux. Plus condamnable encore, 4 % on admis les avoir jetés directement dans la nature.
A l'origine de ce désengagement, une ignorance généralisée. En effet, trois personnes sur quatre n'ont jamais pensé à recycler leurs appareils devenus obsolètes, tandis que près de la moitié des interviewées ignoraient qu'il était possible de les recycler arrivés en fin de vie.
Pourtant d'après Nolia, si chaune des trois milliards de personnes possédant des téképhones recyclait ne serait-ce qu'un seul de ses appareils usagés, cela permettrait d'économiser 240 000 tonnes de matières premières. Au niveau des émissions des Gaz à effet de serre, cela équivaudrait à retirer 4 millions de voitures des routes. Méconnus, de plus en plus d'organismes proposent pourtant aujourd'hui de récupérer les téléphones portables inutilisés, à l'image de l'association Mobile recyclage. loin d'être en reste la société Nokia met à disposition des utilisateurs de nombreux points de collecte dispersés dans pas moins de 85 pays.

lundi 20 octobre 2008

fermeture de la pêche au thon rouge en Méditerranée


France — Paris, le 14 octobre – Greenpeace salue l'adoption hier soir par les membres de l'UICN (Union Internationale de Conservation de la Nature) réunis en congrès mondial à Barcelone, d'une résolution appelant à la fermeture de la pêche au thon rouge en Méditerranée. Une recommandation qui correspond à ce que prône Greenpeace depuis des années et qui s'ajoute à de multiples appels récents d'experts allant dans le même sens. Le ministre Barnier doit désormais assumer ses responsabilités et porter au niveau européen cette nécessité d'un moratoire sur le thon rouge.

En effet, la veille, le 12 octobre, le comité scientifique (SCRS) de l'ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique) a rendu son rapport annuel. Ce rapport fait le point sur l'état des stocks et des captures des espèces de thonidés dont l'ICCAT à la responsabilité, en particulier le thon rouge. Alors que le niveau de capture autorisé par l'ICCAT était de 29 500 tonnes, le comité scientifique estime que pour 2007, le niveau de capture réel a été de 61 000 t, soit plus du double. Les scientifiques présentent également dans ce rapport plusieurs scénarios de restauration du stock qui passent tous par une réduction significative des niveaux de capture, par la fermeture de la pêche pendant la période de reproduction entre mai et juillet, voire par un moratoire de plusieurs années. Pour les scientifiques, il est donc clair que le risque d'effondrement du stock de thon rouge de Méditerranée et par voie de conséquence celui de la pêcherie sont très élevés.

Ces conclusions arrivent à peine un mois après la publication d'un autre rapport d'experts indépendants commandité par l'ICCAT lui-même pour évaluer sa gestion du thon rouge. Un rapport dont les conclusions étaient accablantes et sans appel : « une suspension immédiate de la pêcherie est indispensable ». En d'autres termes : un moratoire.

« Ces appels répétés à la fermeture de la pêcherie du thon rouge correspondent à ce que Greenpeace demande depuis plusieurs années. C'est le seul moyen pour éviter la disparition de cette espèce en Méditerranée. Les parties contractantes –Etats membres- doivent suivre ces recommandations lors de la prochaine réunion de l'ICCAT à Marrakech en novembre prochain, avant toute mesure de révision du plan de gestion », affirme François Chartier, chargé de la campagne océan à Greenpeace France.

La crise du thon rouge est non seulement une crise de la ressource, mais aussi une crise du modèle de gestion des pêches, basé sur les intérêts à court terme de l'industrie. Seule une approche écosystémique, intégrant le principe de précaution, permettrait de sauver le stock de thon rouge. Pour cela il est indispensable de fermer la pêcherie, afin de mettre en place un réseau de réserves marines sur les zones de reproduction du thon, de réduire la surcapacité et de réformer la gestion de la pêcherie.

« S'il ne veut pas se rendre complice de l'effondrement du stock de thon rouge, Michel Barnier, ministre de l'agriculture en charge des pêches, doit assumer les responsabilités de la présidence française de l'Union Européenne et appuyer cette demande de fermeture de la pêcherie du thon rouge. En effet, la position de la délégation européenne sera déterminante pour l'adoption en novembre prochain d'un moratoire, seul moyen d'éviter la disparition du principal prédateur de Méditerranée et la mort de la pêcherie », ajoute François Chartier.


Source : Greenpeace

mardi 14 octobre 2008

La vie est belle

Un autre regard sur la crise financière !!




Source Couleur 3


mercredi 8 octobre 2008

Mondial de l'auto 2008 : le carbone en moins ......


Le Mondial de l'Automobile s'ouvrira du 4 au 19 octobre. Jamais un salon auto n'aura été aussi attendu, tant par les constructeurs, sur lesquels pèsent un contexte économique difficile, que sur les consommateurs, qui attendent des voitures économiques moins gourmandes en carburant.

Cette édition du Mondial intervient à une époque charnière pour l'automobile. Les carburants coûtent de plus en plus cher à la pompe et la crise du pouvoir d'achat réduit le budget des ménages consacré à l'automobile. Conséquence, les automobilistes changent de comportements : ils limitent leurs déplacements en voiture, plébiscitent le co-voiturage ou les transports en commun. En France, fait rare, la consommation de carburant a diminué de 6,5% cet été par rapport à l'année dernière.

En 2008, les ventes de voitures neuves ont lourdement chuté dans la plupart des pays européens, à l'exception de la France où l'arrivée du bonus-malus gouvernemental a sauvé de justesse le marché.

Aux Etats-Unis, la situation est encore plus critique. Les Américains ont roulé 49 milliards de kilomètres en moins sur les cinq premiers mois de l'année et boudent les pick-ups et les 4x4, obligeant le Big Three (General Motors, Ford et Chrysler) à fermer des usines et licencier pour limiter des pertes colossales – GM a perdu 39 milliards de dollars en 2007.

Moins de Co2

Contrainte de se réinventer, l'industrie automobile doit apporter des réponses concrètes aux nouvelles attentes des automobilistes. Face à l'immense vitrine automobile que représente le Mondial de Paris (plus de 330 exposants, 90 nouveautés en première mondiale), le public pourra ainsi découvrir les prémices de la voiture 2.0, à travers de nombreux prototypes, mais aussi des voitures de série qui arriveront dans les mois à venir sur les routes.

Les petites citadines à petite motorisation, très en vogue en France, seront très présentes à la Porte de Versailles, à commencer par la Toyota iQ, plus petite voiture 4 places au monde. Cette rivale de la Smart consommera peu et émettra moins de 100 grammes de CO2/km. Autres exemples de petits modèles économiques : la nouvelle Ford Ka et les cousines Suzuki Alto et Pixo. Une nouvelle tendance est celle des voitures allégées, sur lesquelles les constructeurs ont employé de nouveaux matériaux, réduit la taille du moteur, amélioré l'aérodynamique et optimisé la boîte de vitesses. C'est le cas de la Ford Fiesta ECOnetic qui se contente de 3,7 litres aux 100 km pour des émissions de seulement 98 g de CO2/km. Autres exemples, la Seat Ibiza Ecomotive ou la Golf VI BleuMotion, qui, grâce à quelques astuces techniques, n'émettent que 99 g de CO2/km.

Le Mondial 2008 devrait également consacrer la propulsion hybride. A la Toyota Prius, Honda oppose désormais l'Insight, une berline hybride cinq portes à moins de 20.000 euros. BMW et Mercedes développent de leur côté l'hybride "light" qui intègre un petit générateur et le système Stop & start, qui coupe le moteur à l'arrêt.

La voiture électrique rechargeable directement sur secteur sera l'autre vedette du salon parisien. Smart exposera une ForTwo (le modèle est testé à Berlin et à Londres), tandis que Mitsubishi présentera les dernières évolutions de sa i-EV, une citadine électrique que la marque nippone compte lancer en Europe d'ici deux ans. Est également attendue la Blue Car, voiture électrique développée par le Français Bolloré et le centre de design italien Pininfarina.

Source / Furura Environnement

jeudi 2 octobre 2008

Faire des enfants tue / Eloge de la dénatalité

En surfant je suis tombé sur ce livre : .........A méditer........


voici le résumé que l'on trouve sur le site des auteurs :

« L’autre jour, dans un supermarché, un vieil homme bougon invectivait une jeune femme effrayée par ses propos : « Vous n’avez pas honte, Madame ? Avec des gens comme vous, nous serions déjà 25 milliards sur cette pauvre Terre ! ». Elle poussait un cadi chargé de victuailles, elle tirait un landau dans lequel braillaient des jumeaux, un garçonnet de 3 ou 4 ans s’accrochait à ses jupes et… elle était enceinte.

(…)

Nous feignons d’ignorer la finitude d’un Monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche. Nous n’avons nul besoin d’une descendance qui ne recevra en héritage que des lambeaux et des restes.

(…)

Il n’y a qu’une raison légitime de ne pas avoir d’enfant, c’est de ne pas surpeupler davantage la seule planète dont nous disposions. Si on aime les enfants, il ne faut pas en faire. »


Faire des enfants tue, tue la planète.

Homo sapiens est la pire espèce invasive.

Notre monde est passé de 250 millions à quasiment 6,7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne. En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a triplé depuis 1950.

Stop, ou encore ?

Nous avons toutes les preuves que la planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100. Nous feignons d’ignorer la finitude d’un monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche.

Il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une planète viable. Posséder une famille nombreuse n’est-il pas un délit environnemental, une grave atteinte à la planète et à l’avenir commun ?

Pour un ami de la Terre, toute abstinence à la procréation humaine, toute pénurie des naissances sont reçues comme de bonnes nouvelles.

Sans peur ni reproche du métissage, le renouvellement des générations des pays développés devra se faire par les immigrants.

Contrairement à toute logique, la décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux ! Suggérer de modérer la démographie d’un monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois.

Si vous estimez que nous n’avons aucune responsabilité ni vis-à-vis des 11 millions d’enfants qui meurent chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, ni à l’endroit des espèces végétales et animales qui disparaissent à la vitesse grand V, que notre reproduction n’est pas excessive ou en tout cas acquittée de telles accusations, alors oui, faites encore et encore des enfants. Mais faites vite !

Quelques générations vouées à seulement un enfant par femme, voire assurer un soutien financier aux couples qui n’enfanteraient pas, serait cependant le programme d’une politique courageuse et écoconsciente.

La survie de l’humanité dépend du possible, et non de l’impossible.

L’impossible, c’est une meilleure gestion et répartition des ressources. On a tout essayé depuis des lustres et même la morale égalitaire professée par les grands livres n’a pas donné les résultats escomptés.

Le possible pour cultiver les futurs, c’est d’encourager une mondialisation de la dénatalité.

Faire des enfants tue, tue la Planète.

Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre. Tout pacte écologique devrait sous-tendre l’idée d’un pacte antinataliste.


le point sur les auteurs :



Michel Tarrier est un écologue connu pour sa radicalité et qui ne fait pas de cadeau aux congénères de son espèce.

Naturaliste dès sa plus jeune enfance, ce n’est qu’après une carrière d’écologue prospectif et descriptif qu’il devint écologiste prescriptif et activiste, puis essayiste spécialisé en philosophie environnementale, doté d’un style particulièrement lâché contre une société qu’il estime mettre la destruction avant la conservation, les profits avant les vies…

Son avant-dernier livre chez le même éditeur 2050, Sauve qui peut la Terre !, abordait sans complaisance la déconstruction de la biosphère, induisant à l’échelon planétaire une inéluctable faillite environnementale, très prochainement responsable d’une vie invivable. On a fait plus de dégâts en un demi siècle que depuis que l’homme existe sur la Terre.

Cet immense pataquès biologique, notamment fomenté par l’anthropocentrisme, a pour corollaire la surpopulation. En nous proposant maintenant Faire des enfants tue…, un éloge de la dénatalité, Michel Tarrier est conscient d’aller à contre-courant de la pensée unique nataliste, met l’heureux évènement en débat et nous explique pourquoi la bombe démographique est pour la biosphère la pire arme de dissuasion massive.

Comme personne n’est parfait, Michel Tarrier est le père de deux filles…

L’une d’elle, Daisy Tarrier, professionnellement impliquée dans des actions de protection de l’environnement, co-signe cet ouvrage.