mercredi 28 mai 2008

prévision sur le réchauffement par google earth

après avoir essayé ces nouveaux filtres sur Google Earth ,
voici le résultat en vidéo



lundi 26 mai 2008

Google Earth simule le réchauffement climatique

Le premier ministre britannique, Gordon Brown, a rendu public lundi 19 mai 2008 lors d'une conférence Google, une nouvelle fonctionnalité du programme Google Earth, développée en partenariat avec l'office météorologique anglais (Met Office): une simulation du réchauffement climatique et de ses conséquences (exception faite de la hausse du niveau des océans).

La carte se présente sous la forme d'un dégradé de couleurs, allant du rouge au bleu en fonction des échelles de température. Il est ainsi possible de faire varier les données sur une centaine d'années (1999 - 2100). Les zones les plus touchées sont généralement l'Europe et l'Amérique du Nord ainsi que les continents glacés.

S'ajoute à cela une autre fonctionnalité, développée en partenariat avec le British Antarctic Survey et montrant toutes les zones de l'ouest de l'Antarctique qui ont perdu, depuis le début des années 1990, de larges plates-formes de glace. Ces deux « calques » ont été réalisés dans le cadre du programme Google Earth Outreach qui permet aux organisations à but non lucratif de créer leurs propres cartes sur Google Earth.

Voici le lien direct pour ouvrir le calque dans google earth
Open in Google Earth



Source : Clubic

Monsanto Suite....

Voici un petit reportage diffusé sur ARTE


OGM en Amerique du sud

Source : Geneviève

Alerte aux requins !!!

Aujourd'hui en écoutant la radio, j'entends qu'il y a eu trois attaques de requins depuis le 28 avril, deux ont été mortelles....
ces attaques ont été localisées sur la côte pacifique du Mexique.
pour argumenter leur dépêche les journalistes ont interwievé des pécheurs locaux.
et voilà ce qui en ressort :

"Les écolos ne veulent pas qu'on les tue, mais comment on va régler le problème? Je suis vraiment désolé, mais il faut tuer ces requins. Sinon ils vont continuer de tuer des surfeurs, et les plongeurs qui vont à la pêche à la langouste et aux escargots de mer, vous vous rendez compte du danger? Sans parler du risque pour le tourisme", ajoute-t-il.

"Les gens sont très inquiets. Il faut tuer ces putains d'animaux. C'est pas difficile, ils sont prêts des côtes. (Lundi), avec un collègue, on va aller les tuer", s'emporte un pêcheur qui veut rester anonyme.


édifiant !!!!
je me pause juste une ou deux questions :
- combien y a t il eu de personnes tuées par d'autres Humains depuis le 28 avril ??!!!! trois ?!
faut il pour autant anéantir la population humaine ?

- pour chaque sport n'y a t il pas son lot de dangers, de risques ??
personne ne force personne à faire telle ou telle activité, à chacun de prendre ses responsabilités !

Continuons à nous comporter de la sorte !!!, mais quand nous n'aurons plus personne à montrer du doigt pour l'accabler de nos malheurs, que ferrons nous pour nous rassurer ?

dimanche 25 mai 2008

A l'ombre des coccinelles




le premier article est Paru !!!

si vous n'avez pas encore les accès au Blog il suffit de me les demandés par mail

A l'ombre des coccinelles

jeudi 22 mai 2008

OGM Suite et fin

Les sénateurs ont approuvé, ce midi, le texte déjà voté mardi par les députés. Il a désormais force de loi. Rappel des principales mesures de ce texte, un hybride des directives européennes et du Grenelle de l'Environnement.

Une simple formalité. 143 voix contre 42. Le texte mis au point, le 14 mai, par une Commission mixte paritaire Assemblée-Sénat a été adoptée au Palais du Luxembourg.Les groupes UMP et Nouveau Centre, à l’exception de quelques-uns de leurs membres, ont voté pour.Le groupe communiste, ainsi que les radicaux et les Verts et les radicaux de gauche ont voté contre.En revanche les sénateurs socialistes n’ont pas participé au scrutin afin de ne pas « cautionner cette mascarade de débat ».Une soixantaine de militants anti-OGM ont manifesté à proximité du Sénat à l'ouverture des travaux.
Les principales dispositions
- La liberté de consommer et de produire « avec ou sans » organismes génétiquement modifiés, transposition dans le droit français d'une directive européenne de 2001. Le texte fixe des règles pour les différentes variétés susceptibles d’être utilisée, mais ne définit pas le « sans OGM ».
- La transparence. Toute parcelle d’OGM devra, désormais, être rendue publique. Un registre national des localisation des parcelles sera rédigé.
- Un Haut conseil des biotechnologies sera chargé de l’expertise. Il comprendra des scientifiques et des représentants de la société civile.
- Le « délit de fauchage » prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
- L’indemnisation des cultures « contaminées » par les OGM est prévue par le loi. Ce sont les cultivateurs d’OGM qui en assumeront la charge.

vendredi 16 mai 2008

OGM, repéché .... No Comment.....


Quand le gouvernement veut quelque chose, il l'obtient même si cela va à l'encontre de l'opinion générale !!!!
Merci pour ce simili démocratie.
À mon humble avis si toutes les lois devaient être approuvées par le peuple (comme en Suisse) cela nous conduirait surement vers un pays bien meilleur...
Car dans de telle condition de démocratie, est-ce vraiment utile d'élire un président qui ne nous écoute pas !!??




Après le pataqués qui a entouré le vote final du projet de loi sur les OGM mardi soir, le rejet surprise du texte, puis son rattrapage hier par le gouvernement, où en est-on aujourd'hui et qu'en est-il de ce projet de loi destiné à transposer, enfin, la directive européenne sur les OGM de 2001 ?

Mardi, alors qu'on attendait un vote définitif du texte très controversé, l'adoption inattendue d'une motion de procédure PCF, à une voix de majorité, a interrompu le débat et provoqué le rejet du texte. Du coup, le gouvernement a convoqué hier en urgence une Commission mixte paritaire (CMP, 7 députés et 7 sénateurs, majoritairement de droite). Un «coup de force» selon la gauche, une «solution rapide et légitime» selon la droite.

Hier, nouveau clash lors de la réunion de la CMP . Plusieurs parlementaires de gauche quittent la réunion avant la fin. «Il n'y a aucune discussion, le système est bloqué», a estimé le sénateur radical de gauche François Fortassin, dénonçant «l'absence de pédagogie envers l'opinion publique et le refus du gouvernement de revoir sa copie».

La CMP a finalement entériné la version du texte votée le 16 avril par le Sénat. Le texte va maintenant venir devant l'hémicycle de chaque assemblée, au Sénat puis à l'Assemblée, les 27 et 28 mai. Mais seuls les amendements déposés ou acceptés par le gouvernement seront recevables.

Ce qui fait dire aujourd'hui à la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, dans une interview au Parisien que la gauche a remporté «une victoire à la Pyrrhus» : «Le résultat de la motion de procédure gagnée par l'opposition est l'interruption des débats à l'Assemblée. Du coup, les amendements de l'opposition ne seront pas examinés», souligne-t-elle.

Pour Arnaud Apoteker, chargé de campagne OGM à Greenpeace France, «c'est affligeant. On n'imaginait pas que le gouvernement ose représenter un texte qui venait d'être rejeté par les députés ! Ce qui se passe depuis le début du débat sur les OGM reflète un malaise profond, estime-t-il. Plutôt que de parler du fond, on se livre à des jeux politiciens, d'un côté comme de l'autre.»

La CMP a notamment adopté l'article 1, seul article sur lequel une discussion était encore possible, puisqu'il n'a pas été voté conforme en première et en seconde lecture. L'article 1 contient un amendement clé pour les anti-OGM, l'amendement Chasseigne qui instaure la «liberté de produire et de consommer avec ou sans OGM» et prévoit que les «OGM doivent être cultivés et commercialisés dans le respect de l'environnement et de la santé publique , mais aussi des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales qualifiées “sans OGM ”».

Cet amendement a été sous-amendé, donc amoindri, par le Sénat le 16 avril, la définition du “sans-OGM” étant renvoyé à la définition européenne, qui n'existe pas, ou à une définition par le futur Haut Conseil des biotechnologies. Ainsi, en ne se prononçant pas précisément sur le seuil de contamination, le texte ouvre la porte aux promoteurs des OGM qui en profitent pour plaider pour l'adoption du seuil d'étiquetage prévue par les textes européens, soit un seuil de 0,9% d'OGM présent dans une récolte pour la déclarer comme contaminée.

Or pour les associations écologistes comme pour la Fédération de l'Agriculture biologique ou la Confédération paysanne, «sans OGM» doit signifier vraiment «sans aucun OGM». Mardi, ils manifestaient encore pour que les députés inscrivent dans l'article 1 qu'est considérée sans OGM toute récolte en dessous du seuil techniquement détectable et garanti par les laboratoires, soit 0,1% actuellement.

Pour France Nature Environnement (FNE, 3.000 associations), il faut même être plus radical. «Les travaux du Grenelle ont conclu que la coexistence entre cultures bio ou conventionnelles et cultures OGM est impossible du fait de la contamination. Il faut donc retirer de l'article 1 la possibilité de produire et consommer AVEC des OGM.»
«Maintenant, c'est fichu, déplore Arnaud Apoteker, de Greenpeace, à moins d'une prise de conscience du gouvernement qui déposerait un amendement en ce sens. Mais vu les déclarations de Nathalie Kosciusko-Morizet ou de Borloo, c'est peu probable !»

Derniers épisodes de ce feuilleton OGM, la semaine prochaine donc, au Sénat et à l'Assemblée. France nature Environnement veut encore espérer . «On peut rêver, plaide Arnaud Gossement, imaginer des parlementaires qui ne supporteraient pas de s'être fait voler le débat et qui déposeraient des amendements sur l'article 1er.»

Au contraire, pour Arnaud Apoteker, «il faut maintenant appeler les parlementaires à rejeter ce texte puisqu'on ne peut plus l'amender. Nous avions toujours fait preuve d'ouverture depuis le début du débat et nous avions encouragé les députés à amender ce texte même si, sur bien des points, il est insatisfaisant. Mais maintenant il faut voter contre.»

La gauche a déjà annoncé que si le texte était adopté, elle déposerait un ou plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel.

Source: Libération

jeudi 8 mai 2008

La France, poubelle nucléaire mondiale ?

et Une de plus !!!
Mr Borloo nous fait le plaisir d'un nouveau décret très écologique !!!
comme nous le montre si bien les Guignols de l'Info, notre très cher ministre ne devrait plus quitter la buvette de l'Elysée, il serait surement plus efficace pour la politique environnementale de la France

Paris, France — Greenpeace a déposé mardi 6 mai un recours devant le Conseil d'Etat à propos du décret 2008-209, relatif aux procédures applicables au traitement des combustibles usés et des déchets radioactifs provenant de l'étranger.

« Ce décret contredit la loi et constitue un retour en arrière inacceptable, affirme Frédéric Marillier, en charge de la campagne Énergie de Greenpeace France. Pour renforcer la compétitivité d'Areva, la France accepte d'être la "poubelle nucléaire internationale" et propose désormais aux pays clients d'Areva de garder certains de leurs déchets au lieu de les leur renvoyer, comme l'impose la loi de 2006. »

Ce nouveau décret d'application de la loi « déchets » de 2006, pris le 3 mars 2008 par le ministre Jean-Louis Borloo, prévoit d'exclure de la contrainte du renvoi dans les pays clients une partie des déchets. Il s'agit de ceux « occasionnés par le seul usage des installations de l'exploitant ». Ce type de déchets appartient à la famille des déchets ultimes et comprennent :
- les déchets dits « technologiques » résultant des opérations d'entretien et de maintenance des installations ;
- les boues issues du traitement des effluents liquides ;
- les résines de traitement des eaux des piscines ;
- les solvants usés ;
- les déchets de démantèlement.

Actuellement, ces déchets sont stockés en France, mais l'inventaire de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) précise qu'ils sont comptabilisé par le système UR et devront faire l'objet d'une attribution en terme d'unité au clients étrangers d'Areva(1).

L'Andra précise même que les contrats d'Areva prévoient l'expédition de ces déchets, l'apurement des comptes des clients étrangers devant débuté dans les prochaines années. C'est d'ailleurs ce qu'on a pu vérifier dans les contrats obtenus dans des recours juridiques.

« Ces déchets ne sont certes pas les plus radioactifs, mais ils représentent près de 20 000 tonnes de matières réparties dans près de 50 000 colis stockés soit sur le site de La Hague pour la plus grande partie, soit sur le site de Marcoule dans le Gard, reprend Frédéric Marillier.. Les garder en France est un scandale et constitue une vraie rupture du large consensus politique qui existe depuis toujours en France. »

L'industrie nucléaire a depuis toujours tenté d'échapper à la loi et au large consensus politique sur la question des déchets étrangers. Suite à un recours de Greenpeace, Areva a été condamné le 8 décembre 2005 pour stockage de déchets australiens par la Cour de cassation. Un recours concernant des déchets hollandais est actuellement devant la justice et a bloqué l'importation de déchets depuis ce pays.


Source: Greenpeace