vendredi 6 mars 2009

mardi 3 mars 2009

OGM : Greenpeace se réjouit du désaveu infligé à la Commission européenne


FranceParis, le 2 mars 2009 – Les ministres de l'Environnement de l'UE ont rejeté la proposition de la Commission européenne qui visait à forcer les Etats membres d'accepter les cultures d'OGM sur leurs territoires. La Hongrie peut maintenir son moratoire sur le maïs transgénique MON810 de Monsanto et l'Autriche ceux sur le MON810 et le T25 de Bayer.

« C'est une victoire pour l'environnement, les agriculteurs et les consommateurs, déclare Rachel Dujardin, chargée de campagne OGM chez Greenpeace France. Les ministres doivent maintenant infliger le même désaveu à la commission lors d'un prochain vote sur les moratoires français et grec qui devrait avoir lieu à la fin du mois de mars. » Les gouvernements des Etats membres de l'UE ont pour la quatrième fois rejeté une proposition de la Commission qui visait à lever des moratoires nationaux sur des plantes OGM. Seuls quatre pays ont voté pour la proposition de la Commission. « La Commission européenne et son président, M. Barosso, seront-t-ils un jour capables de comprendre le refus des Etats membres de cultiver ces semences mal évaluées ? Ces innombrables et répétées tentatives de passage en force sont inacceptables ! » s'indigne Rachel Dujardin. Les autorités autrichienne et hongroise ont récemment apporté de nouvelles preuves scientifiques qui justifient leurs moratoires nationaux et prouvent que le MON810 – le seul OGM actuellement cultivé en UE – a très vraisemblablement des effets négatifs sur l'environnement.

Source : Greenpeace

lundi 16 février 2009

L'AFSSA hors sujet




FranceParis, le 12 février 2008. Révélé en catimini par voie de presse jeudi matin, l'avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) est maintenant public : il estime que le maïs MON 810 ne présente pas de danger pour la santé humaine. L'importance de cet avis d'une agence publique historiquement pro-OGM ne doit pas être surestimée... Quelques jours avant une réunion d'importance à Bruxelles, il est néanmoins symbolique du retour en force des lobbies pro-ogm et de l'urgence de se remobiliser dès maintenant pour le droit et la liberté de consommer et produire sans OGM.

Méthodes méprisables
« On peut légitimement s'étonner de la fuite organisée d'un rapport soi-disant secret, quelques jours avant que le sort de la clause de sauvegarde française soit discuté à Bruxelles, observe Arnaud Apoteker de Greenpeace France. Cette fuite est un coup bas des lobbies biotechnologiques visant à affaiblir M.Borloo, mais aussi à inciter les autres Etats Membres de l'UE à voter contre les moratoires nationaux. On ne peut que mépriser de telles pratiques et encourager le ministère français à défendre au nom du peuple français son opposition à des cultures potentiellement dangereuses et mal évaluées devant les institutions européennes. »

L'avis de l'AFSSA ne répond en rien aux préoccupations qui ont justifié la clause de sauvegarde française, prise en vertu de principes écologiques et non de principes sanitaires de court terme. En annonçant jeudi en milieu de journée que la France ne remettait pas en cause la suspension des cultures de maïs OGM, le gouvernement français s'est donc engagé dans la seule voie possible. Celle du bon sens. Greenpeace appelle maintenant le gouvernement à faire preuve du même discernement et de la même conviction les 16 février et 2 mars lors des réunions à Bruxelles qui doivent se prononcer sur les clauses grecque, française, hongroise et autrichienne.

Des doutes sérieux
Rappelons que la clause de sauvegarde française est principalement basée sur des considérations écologiques. En voici certaines :
- « Le risque de pollinisation croisée ne peut être négligé »
- « La protéine Bt produite naturellement par le bacille et celle produite par le maïs MON810 n'ont pas les mêmes séquences primaires »

Néanmoins, des risques sur la santé ont aussi été évoqués :
- « A ce jour, aucun travail scientifique ne permet d'affirmer l'innocuité pour la santé de ces plantes transgéniques »

Il est vrai qu'en l'état actuel des connaissances, les risques à long terme de ces derniers sur l'environnement et la santé ne sont pas connus. La suspension des cultures d'OGM doit donc être maintenue au nom du principe de précaution et du droit des consommateurs et des agriculteurs à consommer et produire sans OGM.

Le mépris de la prévention
L'AFSSA ne s'est jamais intéressé aux effets sanitaires à long terme des OGM. L'avis de l'AFSSA doit donc être ramené à sa juste valeur, celle d'une agence sanitaire qui s'intéresse au court terme et néglige son rôle de prévention. A ce titre, non seulement il n'affaiblit en rien la position de la France et celle des autres pays ayant activé une clause de sauvegarde, mais il justifie la demande unanime des Etats Membres de réformer les méthodes d'évaluation.

Source : greenpeace

lundi 19 janvier 2009

Les Raisins fortement contaminés par .....


En octobre dernier, cinq organisations environnementales achetaient 124 échantillons de raisins de table issus de 16 chaînes de super-marchés situés en Italie, en France, aux pays-Bas, en Hongrie et en Allemagne afin d'évaluer leur teneur en pesticides. Les tests ont révélé que 99.2 % des raisins analysés étaient contaminés, soit 124 échantillons sur 125 testés. Ils ont également souligné une tendance générale à la concentration de plusieurs pesticides au sein d'un même produit. Ainsi, deux pesticides et plus ont été retrouvés dans 97.6 % des cas, soit une proportion de 121 sur 124.

On estime qu'en moyenne chaque échantillon contenait 6.5 pesticides différents, un échantillon vendu en France arrivant en tête de liste avec pas moins de 16 pesticides distinct !!


Sur les 24 échantillons de raisins issus des enseignes Aldi, Auchan, Carrefour, Intermarché et Lidl implantées en France, 100% renfermaient des pesticides et 85 % en contenaient au moins 5. Or, ces cocktails peuvent conduire à des associations entre les différentes substances potentiellement toxiques, exposant le consommateur à un risque sanitaire accru. Cette nouvelle enquête confirme les données fournies au cours d'une étude réalisée par les associations du
Pesticide Action Network en avril dernier. Celle ci avait ainsi découvert un taux maximal de contamination des vins européens jusqu'à 5800 fois supérieur aux Concentrations Maximal Admissibles (CMA) pour l'eau.

Source: Echo nature N° 23

vendredi 16 janvier 2009

Nathalie Kosciusko-Morizet quitte l'écologie


La secrétaire d'Etat à l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet quitte le ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire (MEEDDAT) pour remplacer Eric Besson et devenir secrétaire d'État à la prospective et à l'économie numérique.

NKM est notamment la sœur de Pierre Kosciusko-Morizet, patron de Priceminister et directeur de l'Association pour le commerce et les services en ligne (Acsel).

NKM s'était illustrée lors du houleux débat sur les OGM en s'en prenant à son ministre de tutelle Jean-Louis Borloo et à Jean-François Copé : "Il y a un concours de lâcheté et d’inélégance entre Jean-François Copé, qui essaie de détourner l’attention pour masquer ses propres difficultés au sein du groupe, et Jean-Louis Borloo, qui se contente d’assurer le minimum" avait-elle déclaré, ce qui lui avait valu les foudres de son gouvernement mais la sympathie de l'opinion publique.

"Dommage pour l'écologie parce que c'est incontestablement quelqu'un de convaincu. Mais elle était sevrée de gros dossiers par Borloo. Elle essaye de se redonner un champ où elle a plus d'autonomie, potentiellement plus de visibilité", a déclaré à l'AFP Yannick Jadot, ex-directeur des campagnes de Greenpeace.

Jean-Louis Borloo a annoncé qu'il allait proposer un ou une remplaçante pour le poste laissé vacant par Nathalie Kosciusko-Morizet.

Source :Verdura


Je me demande une seule chose :

Pourquoi les personnes compétentes dans leur domaine sont elle toujours changées de poste ?!!?

mercredi 7 janvier 2009

Le "Grenelle II" arrive au conseil des ministres


Le projet de loi "Grenelle II", qui doit organiser l'application technique des décisions du Grenelle de l'environnement, sera présenté mercredi au conseil des ministres. Pour les associations, ce texte est bien conforme au compromis trouvé en octobre 2007, mais il aurait gagné à être modifié pour "verdir le plan de relance".

Le texte de 104 articles baptisé "Engagement national pour l'environnement" encadre notamment la limitation de la consommation des constructions de logements neufs à 50 KWh/m2 en 2012. Il crée aussi la "trame verte et bleue" qui doit permettre la circulation de la biodiversité sur le territoire français.

Il prévoit encore la création d'un nouveau label agricole baptisé "haute valeur environnementale" pour les productions respectant l'environnement et d'un écolabel pour les produits de la pêche qui font l'objet d'une gestion durable. La publicité pour les produits phytosanitaires en direction des jardiniers particuliers sera aussi interdite.

Le projet rendra obligatoire l'affichage du "prix carbone" des produits de grande consommation à partir de 2011 et imposera aux grandes entreprises un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre.

L'adoption du texte était promise pour la fin de l'année dernière mais a dû être reportée en raison de l'encombrement du calendrier parlementaire, qui affecte aussi le "Grenelle I", qui ne devrait pas arriver au Sénat avant la fin du mois.

Le ministère de l'Ecologie prévoit désormais une première lecture du texte "Grenelle II" au Sénat "fin février ou début mars" et une adoption définitive avant l'été.

Malgré ce retard, "il n'y a pas de report de l'entrée en vigueur des mesures", assure le ministère parce que "la plupart des mesures applicables immédiatement ont été votées dans le projet de loi de finances" pour 2009. Elles sont donc entré en vigueur au 1er janvier, comme le prêt à taux zéro pour la rénovation thermique des bâtiments.

Du point de vue des associations, l'avant-projet de loi est "globalement conforme" aux décisions actées fin 2007. "Ses faiblesses sont celles du compromis du Grenelle", comme l'absence de cadre sur les antennes de téléphonie mobile ou le flou sur les projets de stockage de carbone, commente Arnaud Gossement, porte-parole de la Fédération nature environnement (FNE, qui regroupe environ 3.000 associations).

Surtout, la FNE aurait souhaité que la loi soit enrichie pour l'adapter au contexte de crise économique et "verdir le plan de relance" annoncé par le gouvernement en décembre.

Plus généralement, les écologistes observent que depuis la tenue du Grenelle, "la culture de l'environnement est malgré tout en train de progresser". "Nous avons été agréablement surpris par certains secteurs professionnels, comme le bâtiment, qui ont compris tout de suite l'intérêt qu'ils avaient à s'engager en faveur de l'écologie", cite M. Gossement.

FNE dénonce tout de même quelques "mauvaises surprises" et notamment l'autorisation en janvier dernier du pesticide "Cruiser" ou le projet de modification des règles encadrant les installations industrielles présentant des risques pour l'environnement.

Le plan de relance présenté mercredi aux députés prévoit en effet la création d'une procédure simplifiée pour ces installations, alors que les écologistes réclament plutôt un renforcement de leur surveillance


Source : N.Obs

jeudi 1 janvier 2009

Bonne année 2009


Je vous souhaite une excellente année 2009 !!!