jeudi 28 août 2008

Monsanto Mon Ami !!!!


Le leader altermondialiste José Bové participe, le 15 août ,devant la centrale nucléaire de Civaux, à une action de destruction de deux parcelles de maïs OGM par une centaine de faucheurs volontaires.

La multinationale américaine est très remontée après la France et le fauchage de toutes ses parcelles d'expérimentation d'OGM.

Un «acte de vandalisme» perpétré par des «obscurantistes». C'est dans ces termes que la multinationale américaine Monsanto a dénoncé mercredi l'action d'une centaine de faucheurs volontaires dans la Vienne le 15 août dernier. Emmenés par José Bové, ils avaient détruit, à Valdivienne et à Civaux, deux parcelles de maïs OGM MON810. Deux destructions suivies de la découverte d'une troisième parcelle également fauchée à Valdivienne, selon Monsanto. Idem fin juin dans le Gers et en Haute-Garonne où les faucheurs s'étaient attaqués à des parcelles de Monsanto.

Résultat : «Pour la première année, 100% des essais mis en place en 2008 ont été saccagés», a affirmé le groupe américain dans un communiqué, tirant le bilan de ses expérimentations en France. «Opéré à la manière d'un «show médiatique» (...), l'acte de vandalisme du 15 août signe une bien triste conclusion: le retard quasi-irrattrapable de la recherche française en biotechnologies végétales», a regretté Monsanto.

«Un pays qui laisse une poignée d'obscurantistes saccager sa recherche se prive de toutes les promesses de progrès que celle-ci porte pour le présent et pour l'avenir, et ce au détriment des citoyens et des consommateurs de ce pays», stigmatise Laurent Martel, directeur de Monsanto France, cité dans le communiqué.

José Bové s'était dit «satisfait du travail accompli»

Le groupe souligne par ailleurs que ses «expérimentations en biotechnologies (...) ont préalablement reçu du ministère de l'Agriculture toutes les autorisations requises». Et n'oublie pas de préciser qu'elles font «l'objet d'un suivi continu de la part des services administratifs de la Protection des Végétaux comme des techniciens de Monsanto».

Selon les faucheurs, le maïs détruit était de type MON810, une espèce dont la culture et la commercialisation est officiellement interdite en France depuis février 2008. D'après le militant altermondialiste José Bové, «le maïs y faisait aussi l'objet d'autres modifications génétiques pour le rendre tolérant à la marque Roundup», un désherbant. Interrogé vendredi dernier par l'Associated Press, José Bové s'était dit «satisfait du travail accompli».

La préfecture de la Vienne a néanmoins confirmé à l'AFP que s'il s'agissait bien de MON810, ces deux parcelles étaient cultivées «à des fins d'expérimentation sous le contrôle du ministère de l'Agriculture», ce qu'autorise le décret du 9 février 2008 interdisant cette variété.



Source: Le figaro

Bush menace les baleines franches


Une initiative de l'administration Bush pourrait s'avérer dangereuse pour les baleines franches, espèce en sérieux danger d'extinction, au large des côtes de l'Atlantique nord. Selon l'administration des océans et de l'atmosphère (National Oceanic and Atmospheric Administration / NOAA), l'administration Bush a proposé lundi de réduire les zones de protection des baleines franches au large des côtes de l'Atlantique nord. Depuis plus d'un an, les scientifiques de la NOAA et la Maison Blanche s'affrontent sur la question de la protection de la baleine franche. Selon les estimations fédérales, il n'en resterait que 300 environ et selon les scientifiques, leur population a été réduite par des collisions avec de gros navires. Depuis 2006, les gros navires doivent limiter leur vitesse pour éviter de percuter les cétacés.
Pressions des compagnies maritimes
:
Cédant apparemment aux pressions des compagnies de transport maritime, l'administration propose désormais d'imposer une limite de vitesse de 10 noeuds (18,5 km/heure) dans une zone de 20 milles (37 km) marins seulement au large de plusieurs ports américains de l'Atlantique au lieu des 30 milles (55,6 km) proposées dix-huit mois avant. De plus, cette limitation de vitesse ne s'appliquerait qu'à certaines périodes de l'année. La NOAA s'est déclarée mécontente de ces nouvelles dispositions, dont l'impact pourrait s'avérer catastrophique. Mais les défenseurs de l'environnement ne sont pas décidés à baisser les bras. "NOAA se prépare à mettre en oeuvre des mesures significatives dans le cadre de ses efforts pour protéger les baleines franches", a tonné Conrad Lautenbacher, administrateur de la NOAA. "Nos analyses scientifiques montrent qu'une limite de vitesse de dix noeuds dans les zones sensibles diminuera nettement le risque pour ces mammifères marins en danger d'extinction." Amy Knowlton, scientifique du New England Aquarium de Boston (Massachussets, nord-est) résume le choix devant lequel se trouve l'administration Bush : "Aider la population des baleines franches à croître ou la laisser s'acheminer vers l'extinction."


Source : LCI

lundi 11 août 2008

Michel Gondry / Björk

une fois n'est pas coutume,
voici un clip complètement déjanté,
Une superbe association Michel Gondry / björk

dimanche 10 août 2008

Les éoliennes soumises à la procédure ICPE


Paris, France — Les pouvoirs publics s'apprêtent à soumettre par décret les parcs éoliens à la procédure d'autorisation des « installations classées pour la protection de l'environnement » (ICPE) qui encadre les équipements présentant les dangers et les risques de pollution les plus importants. Si ce projet aboutissait, une seule éolienne de 2 MW serait soumise à des contraintes et à des pénalités financières équivalentes voire supérieures à celles d'une centrale thermique (gaz, charbon ou fioul) de 500 à 1 000 MW !

Alors que leur vocation même est de produire une énergie non polluante, classer les éoliennes parmi les installations susceptibles de créer, par danger d'exploitation ou d'émanation de produits nocifs, les risques les plus graves pour la santé et l'environnement serait totalement aberrant : c'est ce qui avait conduit les participants au Comité Opérationnel du Grenelle sur les énergies renouvelables à rejeter ce projet à l'unanimité (hors représentants de l'Administration qui s'étaient abstenus).

Aucun pays au monde n'a jamais mis en œuvre, ni même envisagé, un encadrement aussi rigide : l'énergie éolienne est partout considérée comme une énergie évidemment renouvelable, participant à la lutte contre le changement climatique, sans risque, sans production de déchet ni de CO2, appelée à jouer un rôle éminent dans les politiques de développement durable et de protection de l'environnement. Elle est par ailleurs plébiscitée par nos concitoyens : 90 % des Français sont favorables à son développement (sondage de septembre 2007).

L'éolien est indispensable pour atteindre les objectifs français en 2020 contenus dans le projet de Directive européenne et retenus par le Grenelle de l'environnement : au moins 20 % d'énergie renouvelable dans la consommation d'énergie. Comptant pour près d'un quart dans l'accroissement de la part des énergies renouvelables, il constituera à cette échéance le principal contributeur à l'objectif de production d'électricité renouvelable du Grenelle de l'Environnement.

Avec 8 000 éoliennes en fonctionnement, l'éolien permettra d'éviter l'émission annuelle de 16,5 millions de tonnes de CO2, soit l'équivalent de huit millions de voitures.

Le développement des parcs éoliens est déjà très encadré : ils sont nécessairement installés dans des Zones de Développement de l'Eolien (ZDE - instituées par la loi de programme du 13 juillet 2005) qui sont proposées par les communes et définies par le Préfet. Les parcs éoliens sont également soumis à une étude d'impact, à un permis de construire délivré par le Préfet et à une enquête publique (loi du 3 janvier 2003). Faisant l'objet d'études acoustiques (sous contrôle de la DDASS), d'études paysagères et d'études sur la faune et la flore, soumis à de nombreuses réunions publiques et à un avis de la commission des sites, ils ont, en outre, l'obligation de constituer des garanties financières pour leur démantèlement et la remise en état du site (loi du 2 juillet 2003).

Sans apporter aucune garantie supplémentaire à un encadrement déjà très poussé, la mise en place de la procédure ICPE, lourde, longue et sujette à des règles de contentieux très pénalisantes aurait pour seul résultat de remettre en cause l'objectif du Grenelle de l'environnement et du « paquet Énergie-climat » en cours de discussion.

La France, qui vient de prendre la Présidence de l'Union européenne, a fait du « paquet Énergie-climat » sa priorité absolue et compte aboutir à un accord permettant d'atteindre 20 % en moyenne d'énergies renouvelables dans la consommation énergétique de l'Union européenne en 2020 (23 % pour la France compte tenu de ses potentiels). Il serait paradoxal et pour tout dire incompréhensible que la filière éolienne soit simultanément soumise aux procédures administratives les plus contraignantes.

Source: Greenpeace