jeudi 27 mars 2008

Le septième continent :«Trashvortex» l'île des plastiques




Dans le Nord-est du pacifique, entre la Californie et Hawaï, les déchets produits par les activités humaines et déversés dans les océans seraient acheminés par les courants marins vers un nouveau "continent"* boulimique dont la taille atteint près de 3,5 millions de km² !


Selon des observations et un suivi effectués depuis plus de 10 ans par l'Algalita Marine Research Foundation, sous l'effet des courants marins, les déchets provenant des littoraux et des navires flottent pendant des années avant de s'accumuler dans deux larges zones connues sous les noms de "Plaque de déchets du Pacifique est" (Eastern Pacific Garbage Patches) et "Plaque de déchets du Pacifique ouest" (Western Pacific Garbage Patches). Ces deux plaques forment la "Grande plaque de déchets du Pacifique" (Great Pacific Garbage Patch), un monstre dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90 et qui s'étendrait maintenant sur 3,43 millions de km², soit un tiers de la superficie de l'Europe ! Il est estimé que ce "continent" de déchets totalise un poids de 3,5 millions de tonnes pour plus de 3,3 millions de déchets par km² ; Greenpeace évoquait fin 2006 près d'un million de déchets par km² dans son rapport sur les débris plastiques et la pollution des océans.
La plaque de déchets du Pacifique flotterait entre Hawaï et la Californie avec une taille deux plus fois importante que l'état du Texas ! La Plaque de déchets du Pacifique ouest se trouverait à l'est du Japon et à l'ouest d'Hawaï.

Ainsi, selon Chris Parry, chef de programme d'éducation du public, de la California Coastal Commission de San Francisco, depuis plus de 50 ans, les déchets tourbillonneraient sous l'effet du grand vortex nord-pacifique (North Pacific Gyre) et s'accumulent dans cette zone peu connue . En effet, peu de routes commerciales et peu de bateaux de pêches l'empruntent. A l'image d'un puissant trou noir marin, le vortex attirerait vers lui tous les résidus de notre gabegie insensée. Toutefois, contrairement au trou noir, les déchets ne sont pas "aspirés" mais accumulés et bien visibles.

Le plastique : principal constituant du "continent" de déchets

Jusqu'alors les débris flottants étaient détruits par les micro-organismes mais cela n'est plus le cas avec l'arrivée du fameux plastique. En effet, les plastiques constituent 90 % des déchets flottant sur les océans. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement mentionnait en juin 2006 qu'on trouve en moyenne 46 000 morceaux de plastique par 2,5 km² d'océan sur une profondeur d'environ 30 mètres ! Pire, en certains endroits, la quantité de plastique est six fois supérieure à celle du plancton, maillon élémentaire de la vie dans les océans (Charles Moore, Algalita Foundation)
Selon Greenpeace, sur les 100 millions de tonnes de plastique produits chaque année, près de 10 % finissent dans les océans. Et 70 % des plastiques qui s'aventurent en mer coule et le reste flotte naviguant au grès des courants...

Un "continent" mortel

Ce qui pose problème c'est le temps nécessaire à la dégradation de ces plastiques (estimé entre 500 et 1000 ans) et la toxicité des éléments qui les composent. Petit à petit, ils se morcellent et peuvent être ingérés par les animaux marins, l'exemple le plus classique étant la tortue qui s'étouffe avec des sacs plastiques assimilés à des méduses. Avec de telles concentrations de plastique, toute la chaîne alimentaire est affectée puisque les plus petits morceaux sont ingérés par de petits poissons qui seront à leur tour mangés par de plus gros... Greenpeace estime qu'à l'échelle de la Terre, environ 1 million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année de l'ingestion de plastiques.
De plus, les débris de plastique fixent les polluants organiques persistants (POP), connus pour leur nocivité et leur capacité à voyager autour du globe. Ainsi, DDT et PCB se retrouvent dans des morceaux de plastique à des concentrations jusqu'à 1 million de fois supérieures aux normales !
Ce "continent" attirerait malheureusement des animaux marins comme les pélicans et les tortues marines dont l'espérance de vie se trouverait alors diminuée. Au total, plus de 267 espèces marines seraient affectées par cet amas colossal de déchets selon le rapport de Greenpeace

Source Notre-planete.info

samedi 22 mars 2008

toxico-dépendants de la croissance

"Travaillons moins pour vivre mieux"

lundi 10 mars 2008

Artiste de la semaine : Asa [Asha]





Son Site : Asa
Sa Biographie


Bonne Semaine !!!

samedi 8 mars 2008

No Comment ....

... En haut il ne reste que des démons en costumes cendrés ....
... ils exploitent et ils affament ...
... ils prétendent agir au nom de la liberté mais c'est la monarchie du pognon ...
... ils disent croire en Dieu mais ils croient en ce qu'ils possèdent ...

Compilation de vidéo Slow Motion

Pub en Slow motion

une superbe Pub !!! en slow motion

vendredi 7 mars 2008

Constructeurs automobiles and Co

le Salon de Genève ouvre ces portes du 6 au 16 Mars tous les Médias en parlent comme du Salon le plus écologique Jamais vu voici une bonne occasion de faire le point sur les différents acteurs du marché et de leur engagement pour la planète.

BMW : Mini ; Rolls royce

BMW promet à ses clients de leur fournir le plaisir pur de la conduite. En clair, cela signifie sièges en cuir, pneus larges et grosses cylindrées puissantes. En 1998, BMW s'était engagé avec d'autres constructeurs européens à ramener, d'ici à 2008, les émissions de gaz à effet de serre des voitures neuves à une moyenne de 140g/km – contre 180g/km au milieu des années 90. Dix ans plus tard, malgré l'engagement officiel selon lequel « l'un des principaux aspects environnementaux sur lequel le groupe BMW se concentre est la réduction de la consommation de carburant », le constructeur allemand reste bien loin de cet objectif. BMW a fait des efforts pour améliorer l'éco-conception de ses voitures et a également investi dans une technologie « Efficient dynamics », en développant des pneus à faible frottement et des moteurs qui se coupent automatiquement quand la voiture s'arrête à un feu rouge. BMW affirme également mettre sur le marché une cinquantaine de modèles qui émettent moins de 140g de CO2/km. Mais en réalité, ces véhicules les moins polluants ne représentent qu'une faible part de ses ventes.
Performances 2006
Émissions moyennes de CO2 : 184g

Part des émissions de carbone : 6.1% *

Part de marché en Europe : 5.3% (761 000 véhicules)

Daimler Chrysler :
Le constructeur Daimler Chrysler possède la marque prestigieuse Mercedes, mais également Smart et Maybach. Concurrent féroce de BMW, Mercedes commercialise des voitures puissantes et rapides, idéales pour « s'éclater » sur les autoroutes allemandes où la vitesse n'est pas limitée. Mais qu'a-t-on à faire de telles performances dans d'autres pays, comme la France, où le code de la route impose de strictes limitations de vitesse ? La puissance des voitures Daimler Chrysler ne sert pas à grand-chose, si ce n'est à polluer l'environnement puisque ces véhicules sont parmi les plus lourds du marché. Parmi les modèles commercialisés par Daimler Chrysler, on trouve des Mercedes Classe E, mais aussi des petites voitures légères telles que la Smart Fortwo, et bien sûr des 4x4, comme l'énorme Classe G. Et c'est sans compter sur les modèles Maybach, dont certains émettent près de 500g de CO2/km...

Performances 2006
Émissions moyennes de C02 : 188g

Part des émissions de carbone : 7.19% *
Part de marché en Europe : 6.1% (876 000 véhicules)

FIAT :
Fiat est spécialisé dans les petites voitures légères qui, dans l'absolu, émettent moins de CO2 que les modèles plus lourds. Voilà sans doute pourquoi personne ne s'est jusqu'à présent vraiment penché sur la politique environnementale de ce constructeur italien. Mais à y regarder de plus près, on s'aperçoit que ses efforts en la matière restent malheureusement assez théoriques. Ainsi, Fiat développe fièrement des moteurs combinant méthane et hydrogène. Depuis peu, la marque vante même son système « Natural power » associant méthane et essence. Pourtant parmi les véhicules équipés de ces technologies, certains affichent le niveau d'émissions le plus élevé de la flotte Fiat…

Performances 2006
Émissions moyennes de CO2 : 144g
Part des émissions de carbone : 6.84% *
Part de marché en Europe : 7.58% (1 088 000 véhicules)

Ford :

Ford est l'un des plus gros constructeurs européens, en partie parce que l'entreprise possède les marques Land Rover, Jaguar et Volvo. Comme Volkswagen, Ford propose une très large gamme de véhicules : son offre balaie la totalité du marché de l'automobile. Ford commercialise un certain nombre de voitures dotée d'un badge vert appelé « ECOnetic », qui désigne les voitures combinant moteur diesel et innovations technologiques, comme des huiles très performantes et des pneus à faible frottement. Avec Volvo, Ford mise gros sur les agro-carburants. Quelle mauvaise idée, à l'heure où leur impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre est de plus en plus contesté. Au lieu de cela, les constructeurs feraient mieux d'améliorer l'efficacité des moteurs existants, afin qu'ils consomment moins de carburant.


Performances 2006
Émissions moyennes de CO2 : 162g
Part des émissions de carbone : 11.11% *
Part de marché en Europe : 10.95% (1 571 000 véhicules)

PSA :

Le groupe PSA possède les marques Peugeot et Citroën, toutes deux spécialisées dans la fabrication de petites et moyennes voitures. Cependant, comme tous les constructeurs, ils ne peuvent s'empêcher de développer des modèles « sport », qui rejettent 25 % de CO2 de plus des autres voitures de la même catégorie, espérant ainsi booster leur image...

Le patron de PSA, Christian Streiff est actuellement à la tête de l'association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), qui mène la fronde contre le projet de réglementation européenne visant à améliorer l'efficacité des voitures pour lutter contre les changements climatiques. Ces dernières années, l'ACEA s'est attachée à protéger les intérêts des constructeurs allemands en particulier, en demandant des traitements de faveur pour les producteurs de voitures lourdes, en retardant la législation européenne ou en défendant un système faible pénalisation des constructeurs peu vertueux.

Quelle incohérence ! D'un côté Christian Streiff fait tout pour réduire la future réglementation européenne à peau de chagrin, et de l'autre Peugeot et Citroën s'enorgueillissent de produire des voitures respectueuses de l'environnement. Les marques développent même des labels : pour pouvoir être qualifiée de « Airdream » (Citroën) ou de « Blue Lion » (Peugeot), une voiture doit émettre moins de 130g/km, ou disposer de la technologie « stop and start » - système d'arrêt et de redémarrage automatique du moteur, au feu rouge ou durant les embouteillages. PSA impose aussi à ses voitures d'être à 95 % composées de matériaux recyclables. Le groupe prouve ainsi que les technologies sont là. Pourquoi fait-il des efforts sur seulement quelques modèles au lieu d'appliquer une politique de réduction des émissions de CO2 sur l'ensemble de sa production.

Performances 2006
Émissions moyennes de CO2 : 142g
Part des émissions de carbone : 11.96%*
Part de marché en Europe : 13.44% (1 929 000 véhicules)

Renault :

Renault a travaillé dur que son nom soit associé à l'idée de créativité, de passion, d'innovation. Ce constructeur français est surtout connu pour sa Clio, la petite voiture citadine. Bien sûr, Renault fabrique aussi l'Espace et la Velsatis. Avec ces modèles, il tente de nous faire croire que pour se déplacer en ville, on a besoin non pas d'une simple véhicule, mais de ce genre de monospaces presque aussi puissants qu'un voiture de sport... Cependant, la créativité de Renault a pu aboutir à quelques bonnes idées. Leurs modèles Eco2 émettent moins de 140g/km et doivent être composés d'un maximum de matériaux recyclables une fois la voiture hors d'usage. Renault reconnaît que les solutions les plus efficaces sont celles qui sont accessibles au plus grand nombre. Cela laisse supposer que, contrairement à la plupart des fabricants, Renault projette de vendre un grand nombre de ses modèles Eco2. Partant de là, qu'attend la marque au losange pour pousser sa logique jusqu'au bout et s'engager pour que l'ensemble des voitures soient plus respectueuses de l'environnement ?


Performances 2006
Émissions moyennes de CO2 : 147g
Part des émissions de carbone : 8.18% *
Part de marché en Europe : 8.89% (1 275 000 véhicules)

Toyota:

Toyota l'affirme haut et fort : « objectif : zéro émissions ». Il est indéniable que la Prius a changé notre conception en matière de véhicules efficaces. Et pour cause : cette voiture 5-portes a plus de 100 chevaux sous le capot et affiche une vitesse de pointe de 170km/h tout en n'émettant que 104g de CO2 par kilomètre. Mais en même temps, Toyota est l'une des marques qui a lancé la mode des 4x4 en Europe, avec des modèles comme le RAV 4 ou le Land Cruiser, un monstre qui aurait bien plus sa place dans les contrées sauvages d'Afrique que sur nos routes bitumées.

Vu la dernière génération de Toyota, dont le Cruiser Urban SUV, ça se confirme : le constructeur japonais est encore bien loin du « zéro émissions» !

Performances 2006
Émissions moyennes de CO2 : 153g
Part des émissions de carbone : 5.67% *
Part de marché en Europe : 5.91% (848 000 véhicules)

Volkswagen:

Volkswagen est le plus grand constructeur européen et possède des marques comme Audi, Seat et Skoda. Avec sa vaste gamme de voitures couvrant tous les secteurs du marché, le leader allemand est à lui seul un bon indicateur de l'état de industrie automobile européenne. La voiture phare de Volkswagen est la Phaeton, dont la conception a été entièrement supervisée par le PDG du groupe en personne, Ferdinand Piëch. Apparemment, les concepteurs de cette voiture ont oublié de mentionner la question de la réduction des émissions de carbone dans le cahier des charges... Le véhicule que Volkswagen présente comme la perfection de l'automobile rejette 348g de CO2 par km, soit plus que leur 4x4 Touareg !

Le groupe Volkswagen a bien fait quelques efforts en matière d'efficacité énergétique, en lançant un label vert pour chacune de ses marques : « e » chez Audi, «Blue Motion » pour Volkswagen, « Greenline » chez Skoda. Voilà qui prouve bien qu'il est possible de fabriquer des voitures moins polluantes. Il suffit de le vouloir ! La Passat Bluemotion émet seulement 136g/km… Quelle honte que la version CC, destinée à une clientèle bien plus large, émette elle beaucoup plus !

Performances 2006
Émissions moyennes de CO2 : 166g
Part des émissions de carbone : 21.31% *
Part de marché en Europe : 20.49% - 2 940 000



Source : Greenpeace

dimanche 2 mars 2008

que sera notre futur ?

Ou plutôt comment Nokia voit notre futur.
Voici une vidéo de leur concept sur les nano-technologies Nokia Morph concept :